L'ambassadrice suisse l'assure
La neutralité suisse n'est «plus un sujet» au Conseil de sécurité de l'ONU

La Cheffe de la mission suisse auprès des Nations Unies Pascale Baeriswyl a assuré que la neutralité suisse n'était «plus un sujet» pour le Conseil de sécurité de l'ONU. Cette question avait fait couler beaucoup d'encre après l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Publié: 12.04.2024 à 06:55 heures
Pascale Baeriswyl représente la Suisse au sein du Conseil de sécurité de l'ONU depuis l'année dernière, lorsque le pays a entamé son mandat de membre non permanent de l'organe (archives).
Photo: ALESSANDRO DELLA VALLE

La neutralité suisse, qui a fait couler beaucoup d'encre après le début de la guerre en Ukraine, n'est «plus un sujet» au Conseil de sécurité de l'ONU, selon l'ambassadrice Pascale Baeriswyl. Elle concède en outre qu'une réforme est nécessaire au sein de l'organe.

«Après la reprise des sanctions contre la Russie par la Suisse, on en a parlé aux Nations unies», explique l'ambassadrice de Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU vendredi dans Le Temps. C'était, selon elle, l'occasion d'expliquer un concept approuvé dans les grandes lignes, mais encore peu compris.

L'ambassadrice veut une réforme du Conseil de sécurité

«Les explications ont été bien comprises, dit-elle. Aujourd'hui, ce n'est plus un sujet». Et la neutralité est «respectée». Quant aux accusations fréquentes de la Russie sur un prétendu manque de neutralité suisse, «il a fallu s'y habituer», affirme Pascale Baeriswyl.

En ce qui concerne l'utilité du Conseil de sécurité, paralysé selon beaucoup d'observateurs, l'ambassadrice concède qu'une réforme est nécessaire. Mais il n'est qu'un «miroir de la situation géopolitique actuelle», qui inquiète la Bâloise.

Dans ce cas, l'espoir réside dans le système: les règles, le droit international, le droit international humanitaire, estime-t-elle. «Et le Conseil de sécurité reste l'endroit où il faut se parler», ajoute l'ambassadrice.

(ATS)

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