«Intérêt manifeste pour le livre»
Le Salon du livre attire 63'000 curieux sur cinq jours à Genève

Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche après cinq jours d'activité, a attiré plus de 63'000 personnes. Ce chiffre témoigne d'un «intérêt manifeste pour le livre» et de la pertinence de la formule choisie, selon les organisateurs.
Publié: 10.03.2024 à 16:49 heures
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Dernière mise à jour: 10.03.2024 à 20:31 heures
Tout comme d'autres écrivains et écrivaines présents au Salon du livre, le Genevois Joël Dicker a dédicacé son livre durant le grand rendez-vous annuel qui a fermé ses portes dimanche.
Photo: SALVATORE DI NOLFI

Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche après cinq jours d'activité, a attiré plus de 63'000 personnes. Ce chiffre témoigne d'un «intérêt manifeste pour le livre» et de la pertinence de la formule choisie, selon les organisateurs.

Un succès qui confirme le «rôle incontournable» de cette grand-messe annuelle du livre en Suisse romande qui rassemble lecteurs, auteurs et éditeurs, détaillent les organisateurs dans un communiqué. D'après eux, les près de 300 exposants présents à Palexpo tirent un «bilan très positif» de la manifestation.

Un trio de vedettes romandes

L'édition 2024 a mis à l'honneur un trio de vedettes romandes: l'autrice de BD Léonie Bischoff, l'auteur du best-seller «La Vérité sur l'affaire Harry Quebert» Joël Dicker et Elisa Shua Dusapin, dont le roman «Hiver à Sokcho» sortira bientôt au cinéma. Ils ont eu un bonheur «palpable» à rencontrer leurs lecteurs et lectrices, selon les organisateurs.

Plus de 600 autres plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains.

Le programme a mêlé séances de dédicaces et échanges entre les écrivains et leur public ainsi que des rencontres polar organisées en collaboration avec le festival lyonnais Quais du Polar. Des débats ont aussi été organisés sur des thèmes tels que géopolitique, intelligence artificielle, question féminine et migration.

Enfin, «très attaché au fait de permettre aux acteurs et actrices de la chaîne du livre de tisser des liens», les organisateurs du salon ont proposé deux débats destinés aux professionnels sur la manière de rendre les jeunes «accros» à la lecture et sur les défis de l'intelligence artificielle pour le monde de l'édition.

(ATS)

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