Les personnes interrogées par l'institut de sondage gfs.bern se disent favorables dans une même proportion à l'introduction d'une procédure de règlement des différends en cas de conflit sur les accords existants, selon l'enquête publiée mardi par son commanditaire Interpharma. Et la faîtière des entreprises pharmaceutiques de préciser que la population est consciente des effets de ces accords.
Ainsi 69% des citoyens interrogés dans le cadre du sondage représentatif s'attendent à ce que les relations bilatérales consolidées facilitent l'accès des entreprises à une main-d'œuvre qualifiée dont elles ont un besoin urgent.
Renforcement de la place économique
A peine un peu moins (64%) estiment que la place économique suisse devrait être renforcée par la conclusion de ces accords (Bilatérales III). Mais une moitié des personnes interrogées se dit douter du fait que ces accords apportent globalement plus de prospérité à la Suisse. Cette différence de perception montre qu'il est nécessaire de renforcer le travail d'explication et d'information, en particulier de la part du Conseil fédéral, a fait savoir Interpharma.
Dans l'ensemble, l'évaluation positive des accords bilatéraux par les citoyens suisses a diminué pour la première fois au cours de l'hiver 2025, selon l'étude. Auparavant, l'approbation avait constamment augmenté depuis 2020. Actuellement, une majorité de 58% voit encore principalement des avantages dans les accords bilatéraux, une part en baisse de six points de pourcentage par rapport à l'année précédente.
Les accords bilatéraux sont considérés comme inconvénients par environ 20% des personnes interrogées, soit un point de pourcentage de plus que l'année dernière. En revanche, la part des personnes interrogées qui reconnaissent à la fois des avantages et des inconvénients a augmenté, ce qui indique une attitude plus ambivalente de la population vis-à-vis des accords bilatéraux, analyse gfs.berne.