... et contre la montée de l'extrême droite
Près de 600 personnes à Genève pour dénoncer la transphobie

A Genève, près de 600 personnes ont défilé samedi au centre-ville pour protester contre la transphobie et contre la montée de l'extrême droite. La manifestation s'est déroulée dans une ambiance bon enfant.
Publié: 13.04.2024 à 20:07 heures
Une manifestation a réuni près de 600 personnes à Genève pour dénoncer la transphobie et la montée de l'extrême-droite.
Photo: MARTIAL TREZZINI

Cette première mobilisation antifasciste et transféministe à Genève était organisée par le Collectif Radical d’Action Queer (CRAQ). Plusieurs orateurs ont dénoncé les discriminations qui frappent les personnes trans, notamment dans l'accès aux soins médicaux, au travail et au logement.

«Nous voulons le droit à l'autodétermination», a poursuivi une autre personne, très applaudie dans le Parc des Cropettes d'où est partie la manifestation. «La transition ne tue pas, la transphobie si», pouvait-on lire sur une pancarte. Le cortège s'est ébranlé au rythme des tambours et d'une grosse sono avec une banderole de tête qui donnait le ton: «La jeunesse trans emmerde l'extrême droite».

L'UDC «qui continue à s'attaquer aux droits des personnes LGBTQIA+» a été fustigée et requalifiée pour l'occasion d'"Union des connards», un slogan scandé dans les rues commerçantes. Le cortège dans lequel seules quelques personnes étaient masquées a fait une longue pause sur le Pont du Mont-Blanc où quelques fumigènes ont été tirés.

Les slogans «Mon corps, mon genre et ferme ta gueule!» ou encore «Pas de fierté sans lutte, aucun droit sans combat» ont fait vibrer le cortège jusqu'à la Place des Volontaires. La police, qui encadrait de loin la manifestation, est brièvement intervenue sur la Place du Molard où le ton est monté entre quelques jeunes et des manifestants. Aucun autre incident n'a été signalé.

Samedi matin, une autre manifestation a réuni environ 200 personnes à Sissach (BL) pour dénoncer l'extrémisme de droite. Ce rassemblement organisé par la Jeunesse socialiste de Bâle-Campagne s'inscrivait dans le cadre de la polémique suscitée par les contacts de la politicienne locale et cheffe de la stratégie des Jeunes UDC Sarah Regez avec des groupements d'extrême-droite.

(ATS)

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