«Travailler tous les jours dans un restaurant, se voir confisquer son passeport, être logé sur place dans un lieu insalubre et payé moins de 10 francs de l'heure. Ce genre de situation existe dans notre canton aussi», lance le conseiller d'Etat Mathias Reynard en préambule.
Et elle porte un nom: l'exploitation de la force de travail, une forme d'esclavage moderne, considérée comme de la traite d'êtres humains, ajoute-t-il. Et pour lutter contre ce fléau, il faut le visibiliser, abonde Tara Balet, autrice d'un rapport sur la traite des êtres humains en Valais.
La stratégie cantonale vise cet objectif en formant et sensibilisant les professionnels du terrain à détecter les signes insidieux d'une exploitation, puis à soutenir et accompagner la victime dans son processus de guérison.
(ATS)