«En attendant les conclusions de la justice»
L'UDC écarte un de ses membres, soupçonné d'avoir dérapé sur la Toile

L'UDC Neuchâtel prend ses distances avec le membre du comité des Jeunes UDC soupçonné d'avoir tenu des propos haineux en ligne. Ce dernier, candidat au Conseil général de Neuchâtel, a démissionné des deux entités, alors que son cas est examiné par le Ministère public.
Publié: 17.04.2024 à 16:01 heures
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Dernière mise à jour: 17.04.2024 à 16:04 heures
L'UDC Neuchâtel prend ses distances avec le membre du comité des Jeunes UDC soupçonné d'avoir tenu des propos haineux en ligne. Il ciblait les étrangers, les frontaliers ou encore les homosexuels.
Photo: KEYSTONE

L'UDC Neuchâtel a écarté un membre du comité des Jeunes UDC, lequel est soupçonné d'avoir tenu des propos haineux en ligne. Dans un communiqué publié mercredi, le parti a indiqué vouloir «poursuivre les actions internes prévues en attendant les conclusions de la justice». Le parti cantonal se tient par ailleurs «à la disposition du Ministère public pour tout appui éventuel qui pourrait servir à faire la lumière sur cette affaire».

Celle-ci tombe à un mauvais moment pour l'UDC, à quelques jours des élections communales qui se déroulent dimanche dans le canton de Neuchâtel. Le candidat incriminé est soupçonné d’avoir violé la norme pénale anti-discrimination ainsi que la disposition sur la provocation publique au crime ou à la violence.

«Trouvez-moi un frontalier, j’ai besoin de frapper quelque chose.»

Sur les réseaux sociaux, l'individu aurait tenu un discours haineux à propos des étrangers, des frontaliers ou encore des homosexuels. Plusieurs médias ont rapporté des propos qui auraient été rédigés sur le réseau social X (ex-Twitter), avec le message «Trouvez-moi un frontalier, j’ai besoin de frapper quelque chose.»

Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une procédure, selon une information de la RTS divulguée mardi soir sur ses différents vecteurs, RTS qui a révélé d'ailleurs l'affaire la semaine passée. Pour l'heure, le suspect affirme être victime d’une usurpation d’identité.

Dans la foulée de la révélation, la classe politique neuchâteloise a fait part de son indignation. Les présidents des partis cantonaux représentés au Grand Conseil ont ainsi écrit une lettre au président de l’UDC Neuchâtel Niels Rosselet-Christ.

(ATS)

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