Ce matin, le quartier de Vieusseux, à Genève, a été le théâtre d'un imposant déploiement de police. Ce dernier a notamment mobilisé des membres de la brigade d'intervention, révèle «20 Minutes» ce 9 avril 2025.
Mais les autorités genevoises ont rapidement annoncé qu'il s'agissait en réalité d'une fausse alerte Amok, un terme qui désigne une attaque ou une menace violente, comme la présence potentielle d'un tireur, dans un lieu public. Ici, une annexe du Centre de Formation Professionnelle Arts (CFP Arts).
L'origine de cette opération de police? Une simple coupure de courant. Lorsque l'électricité est revenue dans l'école, cela a déclenché l'alarme Amok, explique Lauranne Peman-Bartolini, porte-parole du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).
L'incident n'a fait aucun blessé et personne n'a été évacué de l'école. Pourtant, en cas d'alerte Amok, la consigne est de «se mettre à l'abri», de «se barricader» en lieu sûr et de «garder le silence» afin de ne pas attirer l'attention d'un individu armé.