«Avec le certificat Covid, le Conseil fédéral divise la société en 'bons' vaccinés et en 'mauvais' non vaccinés», a déclaré le président du parti Marco Chiesa. Il a demandé au Conseil fédéral de supprimer l’exigence actuelle du certificat dans les secteurs de la restauration, de la culture et des loisirs.
Pour sa campagne, le parti a choisi des affiches rouges et blanches avec pour slogan: «Diviser la société? Sans nous! NON à la loi Covid-19 extrême». Selon cette formation politique, les familles et les personnes à faibles revenus ne peuvent pas se permettre de payer les tests Covid.
Bientôt un certificat obligatoire pour les enfants?
Le président Marco Chiesa a souligné devant les médias que l’UDC n’est pas contre la vaccination: «Je suis président de l’UDC et je suis vacciné.» La conseillère nationale UDC Martina Bircher a également déclaré avoir reçu ses doses et le recommande à toutes les personnes à risque. Toutefois, cela devrait rester au stade de la recommandation selon elle: «Avec ce certificat, le Conseil fédéral contraint sa propre population à se faire vacciner.»
Martina Bircher craint que le certificat ne fasse toujours partie de notre vie quotidienne: «Qui garantit aujourd’hui que le certificat ne sera pas réutilisé en cas d’épidémie grave de grippe?»
La politicienne prévient: «Dès que les vaccins seront autorisés pour les enfants à partir de cinq ans, il serait tout à fait concevable d’introduire ce certificat pour des enfants encore plus jeunes.» En Israël, par exemple, l’obligation s’applique déjà dès l’âge de trois ans.
63% en faveur de la loi Covid
Le seul moyen de revenir à la normale est de «tout ouvrir à tout le monde», a déclaré David Trachsel, président des Jeunes UDC. Toutes les personnes disposées à se faire vacciner l’ont été, et la Suisse est suffisamment «contaminée» pour qu’à l’avenir, il soit peu probable que les hôpitaux soient surchargés, estime-t-il.
L’UDC est le seul grand parti qui se bat contre la loi Covid. Le Conseil fédéral et les autres partis sont favorables au projet de loi. Et selon le premier sondage Tamedia, 63% des personnes interrogées diraient actuellement oui à la loi Covid. (til/chj/ATS)