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Restreindre le certificat?
Les experts de la Confédération restent vagues

En Europe, le nombre de cas Covid augmente considérablement. Pourt certains événements à l'étranger, le passe n'est valable que pour les vaccinés et les guéris, ôtant donc la possibilité de faire reconnaître un certificat avec un test. La Suisse va-t-elle suivre le pas?
Publié: 02.11.2021 à 13:59 heures
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Dernière mise à jour: 02.11.2021 à 16:28 heures
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En Europe, la règle 2G devient une option.
Photo: keystone-sda.ch
Ruedi Studer

Si rien n'est fait, le nombre de cas Covid va doubler tous les quinze jours, a prévenu la semaine dernière Tanja Stadler, cheffe de la task force, devant les médias. Les derniers chiffres lui donnent raison. La tendance est clairement à la hausse. Alors que l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a enregistré 4541 nouveaux cas le week-end dernier, le nombre de cas s'élève à près de 2000 ce mardi.

Dans une précédente interview pour Blick, Tanja Stalder évoquait la possibilité de restreindre le certificat Covid aux vaccinés et aux guéris pour certains évènements, si la situation devait s'aggraver. Les personnes testées ne pourraient donc plus être reconnus dans certains cas.

Il existe plusieurs options, selon la scientifique: «Interdire complètement les événements, accepter les infections et une éventuelle surcharge du système hospitalier, ou renforcer les règles. D'une part, cela pourrait se faire via les masques et la distanciation sociale ou, d'autre part, via la restriction de la validité du certificat.

Le modèle a fait ses preuves en Europe

En Europe, cette option est de plus en plus utilisée en raison de l'augmentation considérable du nombre de cas. Dans certains États allemands, par exemple, la restriction s'applique déjà. Depuis la semaine dernière, l'État voisin du Bade-Wurtemberg a suivi.

En Autriche, l'exigence a été introduite pour les boîtes de nuit si l'on compte plus de 300 patients Covid dans les unités de soins intensifs - ce qui devrait bientôt être le cas. On envisage même un confinement pour les personnes non vaccinées.

Peu de réponses

Le modèle sera-t-il également introduit en Suisse? Les experts de la Confédération ne l'évoquent en tout cas pas dans leur conférence de presse hebdomadaire ce mardi. Interrogés par la presse, ils ont indiqué miser leurs espoirs sur la semaine de vaccination.

La semaine de la vaccination sera-t-elle un flop ?

Leurs espoirs sont-ils illusoires? C'est la question que pose un journaliste face aux experts. Le médecin cantonal zougois, Rudolf Hauri, avoue ne pas pouvoir prédire ce qu'apportera la semaine de vaccination. «Mais, ajoute-t-il, j'ai une certaine confiance.» Chaque vaccination supplémentaire sera importante pour l'issue de la pandémie. Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle de l'infection et programme de vaccination de l'OFSP, croit également dans le fait qu'il existe encore des gens susceptibles d'être amenés à la vaccination.

Rudolf Hauri, se basant sur les chiffres du canton de Zoug, a également rappelé que la probabilité d'infection est huit fois plus élevée pour les personnes non vaccinées que pour les personnes vaccinées.

Adaptation: Jocelyn Daloz


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