Des trous dans les murs, des symboles nazis sur les murs et des brûlures sur le sol… Dans la commune de Legnau (BE), Bernhard Spahr, propriétaire, est stupéfait de ce qu’il découvre dans son bien après le départ de deux locataires. «L’appartement a été rénové en 2020», se désole-t-il à Blick. Du sol aux fenêtres, tout avait été remis à neuf… pour rien.
Les dégâts sont estimés à 10’000 francs, rapporte le propriétaire. Il ne sait pas encore qui va payer, car les anciens locataires sont des bénéficiaires de l’aide sociale.
«C’était infernal»
L’appartement en question se trouve dans une maison séparée en trois unités. Deux d’entre elles sont occupées par Bernhard Spahr et sa mère. Il y a environ un an, il loue le troisième appartement. «Le couple avait l’air très sympa», raconte-t-il.
Mais après un mois seulement, les problèmes commencent. Les nouveaux occupants tapent contre les murs. «Parfois au milieu de la nuit, c’était infernal», témoigne Bernard Spahr. Il donne un premier avertissement au couple – puis deux autres. Cela ne suffit pas à les calmer. Seule une ordonnance du tribunal permet d’apaiser la situation. Jeudi, il a finalement pu mettre fin à ce calvaire: l’appartement a été évacué sous surveillance policière.
La commune ne peut rien faire
Bernhard Spahr doit aujourd'hui remettre son bien en état. Il va en outre porter plainte auprès de la police. Il a déjà signalé le cas à la commune, mais celle-ci n’a pas de marge d’action, comme cela a été confirmé à Blick.
La commune explique qu’elle ne fait que mettre l’argent à la disposition des bénéficiaires de l’aide sociale. Le logement est choisi et payé par les bénéficiaires de l’aide sociale eux-mêmes, précise-t-elle.
(Adaptation par Jessica Chautems)