Catastrophe en Turquie et Syrie
Séismes: Berne veut arrêter le programme de visa pour les victimes

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) veut mettre fin au programme qui permet aux victimes du tremblement de terre en Turquie et en Syrie ayant de la famille proche en Suisse d'obtenir un visa de manière accélérée. Une baisse des besoins explique cette décision.
Publié: 23.04.2023 à 15:55 heures
Les deux tremblements de terre survenus début février dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie ont fait plus de 50'000 morts et plus de 100'000 blessés (archives).
Photo: ERDEM SAHIN

Le programme sera donc interrompu dans un avenir proche, a indiqué à l'agence de presse Keystone-ATS un porte-parole du SEM, confirmant une information de la «NZZ am Sonntag». Selon l'hebdomadaire, la date prévue est la mi-mai.

Selon l'évaluation du SEM, le plus grand nombre de demandes de visa a été enregistré début mars, avec deux fois plus de 100 demandes par semaine. Depuis, leur nombre est en baisse. La semaine dernière, 41 requêtes ont encore été recensées.

D'après le SEM, environ 300 visas de ce type ont été délivrés jusqu'à présent. Quelque 240 d'entre eux ont été accordés à des personnes originaires de Turquie et une soixantaine à des ressortissants syriens. Aucune de ces personnes n'a encore déposé de demande d'asile. Les visas délivrés jusqu'à présent sont valables 90 jours.

Une majorité de séniors

Un peu plus de la moitié des personnes accueillies par la Suisse ont plus de 60 ans. Une quarantaine d'enfants et d'adolescents de 20 ans ou moins ont également reçu un visa.

Les personnes ayant perdu leur logement à la suite du tremblement de terre en Syrie et en Turquie et qui ont de la famille proche en Suisse peuvent bénéficier d'une procédure accélérée pour obtenir un visa.

Les proches en Suisse doivent être de nationalité suisse, titulaires d'un permis B (autorisation de séjour) ou C (autorisation d'établissement). Il doit s'agir du conjoint ou de la conjointe, des parents, des grands-parents, des enfants ainsi que des petits-enfants mineurs - mais pas des frères et sœurs.

Les deux tremblements de terre survenus début février dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie ont fait plus de 50'000 morts et plus de 100'000 blessés. De nombreuses maisons et infrastructures ont été détruites.

(ATS)

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la