Candidatures sauvages à la succession de Viola Amherd
Des citoyens sans expérience se lancent dans la course au Conseil fédéral

Deux candidatures sauvages viennent s'immiscer dans la course à la succession de la conseillère fédérale Viola Amherd, annonce la RTS. Ces personnalités sans expérience ont toutefois de maigres chances de parvenir à leur objectif.
Publié: 08:17 heures
Alexandre Brahier et Ebby Guirao, deux candidats sans expériences politique, se lancent dans la course au Conseil fédéral pour succéder à Viola Amherd (Le Centre).
Photo: keystone-sda.ch
SOLENE_FACE (1).png
Solène MonneyJournaliste Blick

Deux personnalités sans expérience politique se lancent dans la course au Conseil fédéral pour succéder à Viola Amherd, rapporte la RTS ce lundi 4 février. Parmi eux, Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise et chef du service communication et relations publiques. L’autre candidate, Ebby Guirao, originaire de Fribourg, dirige une entreprise familiale spécialisée dans le vitrage et le bâtiment.

Les deux candidats au Conseil fédéral se présenteront en tant qu’indépendants. Après avoir contacté Le Centre, ils ont été informés qu’ils ne pouvaient pas représenter le parti aux côtés de Markus Ritter et Martin Pfister.

Leurs motivations

Mais alors pourquoi se lancer dans cette course? «Quand j'ai vu que des papables s'étaient retirés, il y avait là une opportunité de mettre en œuvre tout ce que j'ai pu acquérir au long de ma carrière professionnelle et aussi au niveau personnel», confie Alexandre Brahier au micro de la RTS. 

Quant à Ebby Guira, elle se sent totalement capable de relever les défis du poste: «Je suis convaincue d'être capable, tout comme Martin Pfister ou Markus Ritter, de faire le travail nécessaire pour avancer sur les futurs dossiers et ceux en cours.»

Maigres chances

Si tout citoyen suisse peut en effet se porter candidat au poste de Conseiller fédéral, les chances d'êtres élues restent maigres. Leur tâche n'est pas facilitée: c'est à eux de rendre publique leur candidature et le jour de l'élection, aucune place ne leur est réservé à Berne. Ils devront se débrouiller pour suivre à distance cette grand-messe. Depuis 1848, aucun citoyen sans expérience politique n'a siégé au Conseil fédéral. 

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la