Série noire au bout de Léman. Un enfant a été retrouvé mercredi 14 juin sous l'eau à Genève-Plage. Il a été emmené aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) où il est décédé mardi. Samedi dernier, le corps d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été retrouvé dans le Rhône à la hauteur de la passerelle du Lignon.
Le lendemain, un homme également âgé d'une vingtaine d'années a coulé après avoir sauté d'un bateau au large de la Pointe à la Bise à Vésenaz. Mardi soir, c'est un homme d'une trentaine d'années qui s'est noyé au large du quai Wilson sur la rive droite. Enfin, un trentenaire aperçu mercredi dernier en difficulté dans le Rhône n'a toujours pas été retrouvé.
Entre 2016 et 2021, sept morts par an en moyenne
Un homme âgé de 36 ans est aussi mort noyé vendredi dernier. Il ne se baignait pas dans un plan d'eau naturel, mais au Bain Bleu, un complexe de bien-être. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce drame.
Selon la police cantonale genevoise, qui a confirmé vendredi des informations de la «Tribune de Genève», la moyenne de nombre de victimes de noyade par an était de sept entre 2016 et 2021. La pire année était en 2017 avec treize morts – dix dans le Rhône et trois dans l'Arve.
Activité à risque
La Brigade de la navigation de la police et le Service incendie secours (SIS) patrouillent régulièrement au bord du Rhône, de l'Arve et du lac. Des actions de sensibilisation et de prévention sont aussi menées auprès de la population.
Parmi les dangers à prendre en compte: les chocs thermiques, les courants forts et imprévisibles, les branches cachées ou encore les fonds rocheux. La consommation d'alcool et de drogue est évidemment à proscrire avant de piquer une tête.
Ailleurs en Suisse, plusieurs noyades ont aussi été signalées depuis début juin, dont une dans le canal de la Linth (SG), une dans un étang à Saint-Gall et une autre au domaine des Iles à Sion. Un homme qui pratiquait le canoë s'est aussi noyé dans le lac de Neuchâtel au large de la plage de Vaumarcus.
(ATS)