En un peu plus de deux semaines, seuls sept vols ont été commis au Montreux Jazz Festival cette année. Parmi ces larcins, un seul cas de vol à l'arraché de colliers a été recensé, sans avoir été formellement avéré pour l'instant, indique lundi la police cantonale vaudoise dans son communiqué.
Si la manifestation, qui a accueilli 250'000 festivaliers, s'est globalement déroulée dans une ambiance «bon enfant», la police signale néanmoins 23 bagarres liées à des cas d'ivresse et dix agressions. Six personnes ont aussi dû être mises en cellule.
Toujours en matière de statistiques, la police ajoute qu'elle a délivré 2526 amendes d'ordre et que 35 véhicules ont été mis en fourrière.
Suspicions de GHB et piqûres dénoncées
Pour les stupéfiants, la police juge le niveau «acceptable» avec la saisie de 5 g de cocaïne, 140 g de haschisch/marijuana et une pilule d'ecstasy.
Quelques «suspicions d'intoxication» au GHB par déversement de liquide ont été signalées. Trois d'entre elles ont pu faire l'objet d'un test et ont démontré que le récipient ne contenait pas cette drogue. Cinq cas de piqûres ont été annoncés à l'infirmerie du MJF ainsi que deux cas dans un hôpital.
Deux plaintes pénales ont jusqu'ici été déposées pour cette édition 2022. En 2019, lors de la dernière édition «normale» en date, le bilan de la police mentionnait une trentaine de plaintes pénales.
De manière générale, les forces de l'ordre estiment que «les mesures prises en matière de médiation urbaine et la présence policière renforcée ont permis de diminuer les nuisances, limiter les bagarres et les agressions.»
Diminution aussi des déchets sauvages
Le service sanitaire de la manifestation a pris en charge 1090 personnes, dont 40% pour de petites traumatologies, mais aussi pour des abus de substances (9%) et des coups de chaleur pendant les concerts (8%). Du côté des pompiers, le SDIS Riviera est intervenu sur un feu d'arbre et un feu de poubelle.
Même si le tonnage des déchets n'est pas encore connu, le Service des espaces publics de la Ville de Montreux a constaté «une nette diminution» de déchets sauvages par rapport aux dernières éditions.
La police vaudoise recense également les interventions de l'entreprise Securitas. Celle-ci a été sollicitée pour 80 cas sanitaires, 62 actes de violence, douze usurpations d'identité et treize affaires liées à la consommation de stupéfiants.
(ATS)