Le directeur de la sécurité de la Ville de Berne Reto Nause a évoqué la situation avec des représentants des Amis de la Constitution, du groupe «Mass-Voll» (la coupe est pleine) et des «Freiheitstrychler». De l'avis de la ville, une solution avait été trouvée lors de ces négociations qui ont duré 4,5 heures mardi.
Le Conseil municipal avait donné son autorisation au groupement «Freiheitstrychler» à un rassemblement statique jeudi sur la Place fédérale. En contre-partie, les opposants aux mesures sanitaires s'engageaient à respecter le périmètre de protection devant le Palais fédéral et à s'abstenir de lancer des appels à manifester.
Deux rassemblements non-autorisés jeudi soir?
Un autre volet de l'accord portait sur la campagne en vue de la votation fédérale du 28 novembre sur la loi sur le Covid-19. Une seule nouvelle manifestation aurait été autorisée en Ville de Berne. Mais ces organisations ont rejeté quelques heures plus tard cet accord, a annoncé mercredi le Conseil municipal.
Le tweet de la ville indique qu'aucun accord n'a été trouvé.
La Ville de Berne pourrait donc avoir à gérer deux rassemblements non-autorisés. Des appels circulent en effet sur les réseaux sociaux pour organiser une contre-manifestation. Les autorités communales l'ont répété mercredi, elles ne toléreront aucune manifestation non autorisée. Cette position de fermeté fait suite aux débordements jeudi dernier devant le Palais fédéral.
(ATS)