Deux personnes ont été tuées et sept blessées lors d'une attaque au couteau dans un train régional reliant Kiel à Hambourg mercredi dernier. Quatre des sept blessés ont subi des blessures légères. Selon les médias, trois personnes sont en danger de mort.
Cette attaque en allemagne relance le débat le débat sur le rapatriement des demandeurs d'asile. Pour cause, l'auteur est un Palestinien. Il a été condamné à multiples reprises et tout juste sorti de prison, il a commis l'attaque, faisant de nombreuses victimes.
Ce n'est pas le seul acte commis par un demandeur d'asile ces derniers temps. Le 5 décembre 2022, dans la commune d'Illerkirchberg, dans le Bade-Wurtemberg, un Erythréen avait tué une adolescente de 14 ans avec un couteau et blessé une jeune fille de 13 ans sur le chemin de l'école.
Toujours à Illerkirchberg, en 2019, cinq jeunes hommes avaient drogué et violé une adolescente de 14 ans. Un Afghan ayant entre-temps été libéré de prison, il aurait dû être expulsé vers son pays d'origine. Le rapatriement a échoué en raison de la situation sécuritaire tendue sous les talibans.
Le maire d'Illerkirchberg, Markus Häussler, a déclaré à «Focus»: «Nous avons été contraints d'héberger à nouveau le délinquant condamné. La vraie solution aurait été l'expulsion. La deuxième meilleure serait de le loger ailleurs.»
La Suisse bien en avance
L'expulsion? Ce qui fonctionne à peu près bien en Suisse donne beaucoup de fil à retordre aux Allemands. L'année dernière, le taux de renvoi en Suisse était de 54%, selon la «NZZ».
En Allemagne, ce taux est «nettement inférieur», a reconnu la ministre de l'Intérieur du SPD Nancy Faeser à la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter lors d'une rencontre en décembre. Il n'existe pas de chiffre pour l'ensemble de l'Allemagne, car l'exécution est l'affaire des Länder. Dans l'UE, le taux de renvoi est de 21%.
En Allemagne, les renvois échouent le plus souvent parce que les documents de voyage manquent et que les identités ne sont pas clarifiées. Certains États fournissent certes à leurs citoyens présumés des documents de substitution au passeport. Mais ceux-ci ne sont valables que pour un jour et un vol donnés.
L'Allemagne a conclu des accords avec des pays comme l'Algérie, le Maroc et la Géorgie. Mais Berlin a omis de négocier avec d'autres pays. La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser a déclaré qu'elle voulait maintenant rattraper cela.
La Suisse avec continuité
Un point central du taux de réussite supérieur à la moyenne de la Suisse est la collaboration intensive avec les pays d'origine, explique le Secrétariat d'Etat aux migrations à la «NZZ». Et à l'Office des migrations du canton de Zurich, on affirme que la discrétion et la continuité sont décisives.
La continuité implique également que la Suisse mène depuis des années une politique d'asile conséquente. Les personnes qui n'ont aucune chance d'obtenir l'asile doivent savoir rapidement à quoi s'en tenir. Les demandes ont fortement diminué depuis qu'elles sont traitées dans les 48 heures pour certains ressortissants.
En décembre 2022, Berne et Berlin ont convenu dans un plan d'action de lutter ensemble contre la migration irrégulière et d'effectuer les renvois de manière conséquente. Mais la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a également souligné lors de la signature: «Il est important que chaque pays fasse ses devoirs.»