Meret Schneider, première des viennent-ensuite aux élections de 2023, lui succédera. Bastien Girod avait été élu pour la première fois au Conseil national en 2007. Il avait 26 ans. Dans une interview accordée aux éditions en ligne des journaux Tamedia samedi soir, il déclare avoir pu mener à bien de nombreux projets importants.
Il précise qu'il n'est ni en crise ni fatigué de la politique. Mais il voit dans son emploi auprès de la société de conseil Deloitte une chance de se recentrer dans le domaine de la durabilité et du climat.
Selon Bastien Girod, les objectifs écologiques sont désormais ancrés dans la population et la politique. Atteindre cet objectif n'était possible que par la politique. Aujourd'hui, grâce à ses connaissances, il peut désormais faire avancer cette cause dans l'économie.
Pas impressionné par le projet du Conseil fédéral
Après l'échec de son parti aux élections fédérales d'octobre 2023, le Zurichois estime que les Verts sont loin d'être sur le déclin. Et au vu des projets du Parlement contre la protection de l'environnement, il prédit un retour de balancier.
Il ne se laisse pas impressionner par le projet du Conseil fédéral de lever l'interdiction de construire des centrales nucléaires. Un nouveau site atomique ne sera pas construit avant 20 ans. Or, d'ici là, le tournant énergétique sera devenu une réalité.
Pour le conseiller national sortant, le développement des énergies renouvelables et de l'économie circulaire n'est pas menacé par les plans du Conseil fédéral. Il estime simplement qu'il n'y a pas besoin de centrales nucléaires.