Les drones de reconnaissance de l'armée suisse vont devoir rester au sol un certain temps. La faute à un incident technique. Ce dernier s'est produit le 17 mars lors d'un vol d'essai, indique mardi l'Office fédéral de l'armement (armasuisse). Le pilote a interrompu le vol et le drone a atterri en toute sécurité sur l’aérodrome militaire d’Emmen (LU).
Une enquête technique a été immédiatement ouverte pour déterminer la cause de l’incident. Le fabricant Elbit, en charge de cette enquête en collaboration avec armasuisse, n’a pas encore pu la clore malgré des investigations approfondies. L’autorité de l’aviation militaire suisse a donc suspendu par mesure de précaution, et jusqu’à nouvel ordre, l’exploitation de tous les systèmes ADS 15 présents en Suisse.
L'armée suisse tient son nouveau chasseur de chars
Le système actuel, l'engin guidé antichars TOW, date des années 1990 et sera mis hors-service l'an prochain. L'armée suisse doit pouvoir continuer à lutter contre des cibles blindées sur de grandes distances, indique armasuisse dans un communiqué.
Après une analyse du marché, armasuisse a adressé une demande d'informations sur des engins guidés sol-sol longue portée à différents fabricants européens et américains. Le choix s'est finalement porté sur le système SPIKE LR2.
Produit par Eurospike, ce système est déjà introduit dans plusieurs armées européennes. D'après l'analyse d'armasuisse, il présente la plus grande valeur militaire et est également l'offre la plus avantageuse sur le plan économique.
Le Parlement se prononcera en 2024.
(ATS)