Sur les neuf premiers mois de 2022, la BNS a subi une perte de 140 milliards de francs, en raison de la baisse des marchés. L'évolution du 4e trimestre ne montre pas de retournement, a dit Thomas Jordan dans une interview à l'émission «Samstagsrundschau» de la radio SRF. Il faudra cependant attendre la fin de l'exercice pour en être certain. D'ici là, «il faudrait presque un miracle pour réaliser un résultat positif», a précisé le directeur de la BNS.
Il est certes arrivé, notamment en 2010, que l'institut d'émission verse une somme aux collectivités publiques malgré un exercice déficitaire. Mais ce cas est exceptionnel et s'expliquait en 2010 par le fait que la perte avait pris tout le monde de court et que la Confédération et les cantons avaient budgété ces recettes. Mais cette année, on sait depuis le printemps qu'il ne faut pas compter sur la manne de la BNS.
(ATS)