370 millions de francs? C'est la coquette somme que le gestionnaire de réseau Swissgrid a dépensée en 2024 pour maintenir la stabilité du réseau électrique en cas de fluctuations. C'est deux fois plus que les années précédentes, selon les chiffres rendus publics par la «NZZ».
Avec ces moyens, l'exploitant du réseau évite qu'un black-out ne se produise. Si les installations solaires fournissent plus de courant au réseau que ce qui a été calculé à l'avance, les centrales électriques sont arrêtées. Dans le cas contraire, si une pénurie d'électricité menace, Swissgrid achète l'énergie de réglage auprès des groupes électriques à un prix élevé.
La mauvaise météo entraîne des coûts élevés
Ce week-end justement, Swissgrid a dû intervenir à plusieurs reprises. Et ce n'est pas un hasard. Les gestionnaires de réseau de distribution ne travaillent généralement pas à ce moment-là. Pour leurs calculs, ils utilisent généralement des prévisions météorologiques qui ne sont, manifestement, pas toujours exactes. Si le soleil ne brille pas comme prévu, l'énergie solaire vient à manquer.
Les consommateurs peuvent toutefois espérer qu'ils ne devront bientôt plus payer plusieurs centaines de millions de francs pour compenser les fluctuations du réseau électrique. Depuis le début de l'année, de nouvelles dispositions imposent l'utilisation de prévisions météorologiques actualisées quotidiennement. Et pour l'énergie de réglage, l'autorité de surveillance Elcom a édicté des prix plafonds à partir de mars. De quoi limiter les coûts...