250 francs la place!
Arnaques au parking à la fête fédérale de lutte

Lors de la fête fédérale de lutte à Pratteln (BL), des particuliers veulent empocher de juteux bénéfices: ils demandent la «modique» somme de 250 francs sur Tutti.ch pour une place de parking.
Publié: 25.08.2022 à 21:29 heures
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Le reporter lecteur Mike Rohner (32 ans) a trouvé sur Tutti.ch des annonces de particuliers souhaitant louer leur place de parking pendant la fête de la lutte de cette année.
Photo: Screenshot
Lena Heimhalt

La grande Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres (ESAF) aura lieu ce week-end à Pratteln (BL). Entre les boissons, la nourriture et les billets, les amateurs de telles festivités savent bien qu’il faudra mettre la main au porte-monnaie.

Mais devoir payer plusieurs centaines de francs pour une place de parking est inhabituel. Le lecteur-reporter Mike Rohner a trouvé sur Tutti.ch des annonces de particuliers qui veulent louer leur place de parking pendant la fête fédérale de lutte de cette année. Et ce n’est pas du tout bon marché: il faut payer 250 francs pour trois jours!

«C’est plus cher qu’à l’aéroport de Zurich!»

«Je trouve cela scandaleux!», déclare le Bâlois Mike Rohner à propos de ces offres usuraires. En cherchant des billets sur la plateforme en ligne, il est tombé par hasard sur ces annonces de parking.

Les riverains veulent manifestement empocher un bénéfice personnel avec l’événement: «C’est plus cher qu’à l’aéroport de Zurich!», s’indigne le Bâlois auprès de Blick devant ces prix exorbitants.

«Je ne ferais jamais ça. Peut-être que je demanderais une petite somme ou que je mettrais mon emplacement à disposition gratuitement», martèle-t-il. «En tant que riverain, on devrait être fier de pouvoir accueillir une telle manifestation et ne pas la gâcher en faisant de telles arnaques.»

Il a même pris contact avec les annonceurs

Il aurait même essayé de prendre contact avec les annonceurs et de leur demander pourquoi ils faisaient une telle chose. «L’un d’eux m’a dit que pour lui, cela allait de soi. Les deux autres que j’avais trouvés n’ont pas du tout réagi», raconte-t-il à Blick.

Mike Rohner explique qu’il a déjà vu ce genre de choses à plusieurs reprises dans d’autres endroits. Mais à Pratteln, c’est la première fois que cela lui saute aux yeux.


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