Djokovic avant la finale
«Il a faim, moi aussi... que le festin commence!»

«Il a faim, moi aussi... que le festin commence!», a lancé Novak Djokovic vendredi en prévision de la finale qui l'opposera dimanche à Wimbledon au no 1 mondial Carlos Alcaraz.
Publié: 15.07.2023 à 09:44 heures
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Dernière mise à jour: 15.07.2023 à 11:11 heures
Novak Djokovic apprécie le gazon londonien.
Photo: Alastair Grant

Ces propos ont été recueillis en conférence de presse.

Maintenant que vous détenez le record de titres en Grand Chelem chez les hommes, que ressentez-vous en abordant une nouvelle finale?
Je ne vois pas de grande différence. Mon ambition est toujours au plus haut: je veux toujours gagner le titre. Certains ont pu penser que remporter Roland-Garros m’enlèverait un énorme poids parce que je devenais le seul homme avec 23 titres du Grand Chelem. Ce n’est pas le cas.

La pression est là et elle est toujours très forte. J’ai toujours la chair de poule, des frissons et de la nervosité au début de chaque match. Donc j’aborderai ma finale dimanche comme si c’était la première. Je n’ai absolument pas l’intention d’aborder une finale un tant soit peu plus détendu que jusque-là, parce que mes intentions doivent être claires. Mon objectif et mon approche seront donc aussi sérieux qu’ils l’ont toujours été. Le travail ne sera terminé que lorsque je soulèverai le trophée… j’espère.

Vous avez encore remporté un tie break et porté le record à 14 d’affilée en Grand Chelem sur une année. Comment expliquez-vous que vous soyez si forts dans ces jeux décisifs?
Plus la série dure, plus je deviens résilient et dur dans ces situations. Maintenant, à chaque fois que je débute un tie break, je me sens plus à l’aise que mon adversaire grâce à ce record. Je pense que mon adversaire est lui aussi au courant de ce record. Ça fait une différence mentalement.

Aujourd’hui, j’étais mené 1/3 dans le tie break. Il m’a alors fait cadeau d’un point sur une double faute et j’étais de retour. Ça aurait pu faire 4/1 pour lui et qui sait comment aurait alors tourné le tie break? Jouer un tie break sur gazon est encore plus stressant que sur une autre surface parce qu’on n’est jamais certain qu’il y aura un échange. Il n’a pas très bien joué les trois ou quatre derniers points, et moi j’essayais simplement de le faire jouer, de le faire frapper un coup supplémentaire. Et ça a suffi.

Comment abordez-vous votre prochain match contre Carlos Alcaraz?
C’est la finale attendue. Ce sera sa première finale à Wimbledon. Il est très jeune, mais il est maintenant incroyablement performant sur gazon aussi. Ce que peu de gens attendaient de lui parce que son jeu est construit et développé pour la terre battue surtout, et pour des surfaces dures plus lentes. Mais il s’est incroyablement bien adapté.

De ce qu’on a vu au cours du tournoi, c’est probablement la plus belle finale possible. Nous sommes tous les deux en forme, nous jouons bien tous les deux. Je veux absolument gagner ce titre, et il représente la plus grosse difficulté pour moi en ce moment, de tous les points de vue: physique, mental, émotionnel. Les conditions seront évidemment très différentes de Roland-Garros (ndlr: où Alcaraz avait été pris par les crampes, en demi-finales). Oui, j’ai plus d’expérience, j’ai joué beaucoup plus de finales de Grand Chelem et de Wimbledon que lui. Mais il est en très grande forme, il est motivé, il est jeune et il a faim. Moi aussi, j’ai faim… alors, que le festin commence!

(ATS)

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