Le Vaudois de 38 ans s'est imposé 7-6 (8/6) 6-7 (7/9) 6-3 6-2 devant l'Argentin Tomas Martin Etcheverry, qu'il avait battu au même stade de la compétition en juillet sur l'herbe de Wimbledon. Sa tâche au tour suivant sera presque autant compliquée qu'à Londres, où il avait été stoppé par Novak Djokovic: il se mesurera samedi à Jannik Sinner (no 6).
Stan Wawrinka reste sur trois défaites face à l'Italien de 22 ans dont deux très sèches subies cette année sur dur (6-1 6-3 à Rotterdam, 6-1 6-4 à Indian Wells). Mais il se souviendra aussi qu'il avait remporté leurs deux premiers duels, le premier ayant eu pour cadre l'US Open en 2019.
Reste désormais à espérer pour Stan Wawrinka qu'il aura encore suffisamment d'essence dans le moteur à l'heure de retrouver Jannik Sinner. Car l'ex-no 3 mondial a puisé dans ses réserves pour vaincre Tomas Martin Etcheverry. Et, à 38 ans, son physique n'offre plus les mêmes garanties lorsqu'il s'agit d'enchaîner les matches.
Zénitude salvatrice
Souvent brillant jeudi, le Vaudois aurait pu s'imposer en trois sets face à l'Argentin, quart de finaliste à Roland-Garros ce printemps. Mais il a bien mal négocié la balle de deux manches à zéro dont il a bénéficié à 7/6 sur son engagement dans le deuxième jeu décisif, se montrant trop «timide» sur un coup droit joué à mi-court.
Stan Wawrinka a cependant eu l'immense mérite de rester zen après la perte du deuxième set. Il a profité de la première baisse de régime de Tomas Martin Etcheverry pour signer le seul break du troisième set, et a forcé la décision dans la quatrième manche en s'emparant du service adverse dès le premier jeu.
Le triple vainqueur de Grand Chelem a même réalisé un dernier break pour enfoncer le clou. Après 3h39' de jeu, il a armé un ace pour conclure cette partie et s'offrir le genre de défi qui l'a poussé à poursuivre son immense carrière. Même si à cet instant précis, il ne pensait qu'à savourer sa 565e victoire sur le circuit principal.
(ATS)