Sur la Rod Laver Arena, «sa» maison comme le Philippe Chatrier peut être celle de Rafael Nadal, Novak Djokovic a battu 6-3 7-6 (7/4) 7-6 (7/5) Stefanos Tsitsipas dans une finale de l'Open d'Australie dont l'enjeu était double.
A la faveur de ce succès, son dixième de rang face au Grec, Novak Djokovic s'empare, en effet, à nouveau de la place de no 1 mondial. Il la détient alors que les points de son titre à Wimbledon n'ont pas été comptabilisés pour répondre à l'absence des joueurs russes et biélorusses, et alors qu'il n'a pas pu disputer l'US Open en raison de son statut vaccinal...
Même diminué par une blessure à la cuisse gauche qui a failli lui coûter très cher lors de son deuxième tour contre le Français Enzo Couacaud - la seule des sept rencontres de cet Open d'Australie qu'il n'a pas gagnée en trois sets - Novak Djokovic a survolé les débats en seconde semaine.
Nervosité extrême incompréhensible
Après Grigor Dimitrov, Alex de Minaur, Andrey Rublev et Tommy Paul, Stefanos Tsitsipas a dû se contenter de quelques miettes. Une balle de set pour être précis, à 5-4 30-40 dans la deuxième manche, sur laquelle il fut bien trop passif.
Novak Djokovic a très vite tourmenté le coup droit de son adversaire pour filer vers une.... 41e victoire de rang sur le sol australien. Même s'il fut parfois rattrapé parfois par une nervosité extrême dont on peine à cerner les raisons, Nole s'est imposé avec cette autorité qui le caractérise et qui suggère qu'il bénéficie vraiment d'une énorme marge de sécurité sur ses adversaires.
Malgré cette réalité, ce 22e titre du Grand Chelem devait lui procurer une énorme charge émotionnelle. Il devait ainsi s'effondrer en pleurs dans son box après avoir étreint ses proches.
(ATS)