Et soudain, tout s'est accéléré
Boris Becker attendu ce mercredi à Munich

Boris Becker est à nouveau un homme libre. La légende du tennis allemand doit atterrir à Munich à 15h, selon la presse britannique. Un sacré cadeau de Noël pour l'ancien joueur et sa mère Elvira, 87 ans.
Publié: 14.12.2022 à 15:06 heures
Condamné à 30 mois de prison pour fraude fiscale, «Boum-Boum» n'en aura purgé qu'un peu moins de huit.
Photo: Imago
Cédric Heeb

Tous les médias, qu'ils soient allemands ou britanniques, concordent: Boris Becker est un homme libre. L'ancien joueur de tennis allemand, condamné pour avoir caché des millions au fisc, doit atterrir à Munich au milieu de l'après-midi.

Sa future libération était connue depuis quelques semaines, mais tout s'est accéléré ces derniers jours. Il va pouvoir enlacer sa mère Elvira à dix jours de Noël. «C'est le meilleur cadeau que je puisse souhaiter», aurait-elle confié à un ami, selon «The Sun».

Boris Becker était incarcéré depuis sept mois. Même s'il a été condamné à plus de deux ans de prison, il va profiter d'une procédure accélérée spéciale pour les ressortissants étrangers. Celle-ci consiste à renvoyer des détenus étrangers dans leur pays d'origine, s'ils y consentent, afin de désengorger les prisons britanniques.

Deux années de prison évitées

«The Sun» publie même une citation attribuée à l'entourage de la légende de la petite balle jaune: «Nous sommes heureux pour Boris qu'il puisse profiter d'une libération anticipée et se rendre en Allemagne. Même si l'Angleterre est sa patrie depuis des années, je suis sûr que cela signifiera beaucoup pour lui d'être avec les siens à Noël.»

Bien que Boris Becker habite à Londres depuis dix ans (dont sept mois en prison), il n'a pas la nationalité britannique. Ce qui va lui éviter presque deux ans derrière les barreaux: selon le média allemand RTL, il ne risque pas de poursuites dans son pays d'origine.

Le chouchou de sa prison

Si Boris Becker peut se réjouir, ce ne sera pas forcément le cas de ses codétenus. C'est le quotidien allemand «Bild» qui le raconte: le lauréat de six titres du Grand Chelem entre 1985 et 1996 était très apprécié en prison. Il s'est occupé des détenus qui ne parlaient pas anglais et leur a offert des vêtements ainsi qu'un coaching mental et sportif.

En Allemagne, «Boum-Boum» (un surnom hérité de sa propension à gagner un point en deux coups de raquette) devrait être accueilli par des amis à Francfort. Il ne sera pas loin de sa mère, qui vit à Leimen, ville natale de Boris Becker. L'ancien coach de Novak Djokovic pourra s'atteler à ses projets: une grande interview télévisée et un livre seraient prévus.

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