Belinda Bencic a 24 ans et ne vit plus en Slovaquie, mais passe son temps avec son petit ami et préparateur physique, Martin Hromkovic. Elle s'est éloignée de ses parents, mais la relation est bonne et pleine de confiance mutuelle. Son père, Ivan, a toujours un rôle particulier à jouer dans la vie de la joueuse. Après tout, c'est la personne qui connaît le mieux sa fille, en particulier son développement en tant que joueuse de tennis sur le court.
Mais en ce moment, seul Sebastian Sachs est assis dans les tribunes en tant qu'entraîneur. L'Allemand a déjà accompagné la Saint-Galloise à Stuttgart, Madrid, Rome, Paris, Berlin et Eastbourne. Et il le fera à nouveau à Wimbledon. «Je fais une pause avec mon papa en ce moment», a récemment déclaré Belinda Bencic à «l'Aargauer Zeitung». Ivan Bencic appuie sa fille dans ce choix. Mais il reste une sorte de superviseur. «Je sais que je peux toujours compter sur lui», apprécie la principale intéressée.
Deuxième séparation
Ce n'est pas la première fois que l'actuelle numéro 11 mondiale s'émancipe. En 2019 déjà, elle s'était séparée de son papa-entraîneur pour essayer de nouvelles méthodes. Mais les tentatives avec d'autres entraîneurs n'avaient pas eu les résultats escomptés. Elle était donc tout naturellement revenue vers Ivan. Mais petit à petit, la relation avait évolué, notamment en raison de l'amour de Belinda pour Martin Hromkovic. Ce dernier avait été parfaitement accepté par Ivan, d'aileurs. «Il est bon pour Belinda», avait d'ailleurs commenté Ivan Bencic à Blick à l'époque.
L'importance de Sebastian Sachs semble importante sur le long terme et ce n'est pas un hasard s'il sera également présent à Church Road. Avec lui, elle a atteint la finale du tournoi de Berlin, première semaine de préparation en vue de Wimbledon. «J'espère que sa présence va me donner confiance», a-t-il déclaré après son revers en finale face à la Russe Ludmila Samsonova. La semaine dernière, elle a échoué en huitième de finale de la répétition générale d'Eastbourne.
Mardi, Belinda Bencic effectuera ses premiers pas sur le gazon londonien face à la Slovène Kaja Juvan (WTA 102). Avec Ivan, la Saint-Galloise n'avait jamais dépassé les huitièmes de finale à Wimbledon. Fera-t-elle mieux avec l'apport de Sebastian Sachs?
