Un mal pour un bien finalement
Lara Gut-Behrami et la promesse non tenue qui ne passe toujours pas

Lara Gut-Behrami (33 ans) peut-elle réitérer sa victoire de l'année dernière à Sölden? Réponse ce week-end! Même si sa séparation d'avec Alejo Helvas passe toujours mal, elle assure avoir retrouvé un entraîneur de haut niveau.
Publié: 24.10.2024 à 13:51 heures
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Dernière mise à jour: 24.10.2024 à 16:18 heures
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Lara Gut-Behrami est prête pour le début de la saison à Sölden. Elle a toutefois dû remanier son équipe avant cet hiver. Que s'est-il passé?
Photo: Elizabeth La Rosa
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Mathias Germann

En football, les buts contre son camp sont monnaie courante. Et dans le monde du ski ? Ils existent aussi. Le preuve à Sölden il y a un an, précisément à l'endroit où Lara Gut-Behrami (33 ans) espère gagner à nouveau samedi, comme il y a douze mois.

Alejo Hervas, l'entraîneur à succès de Lara Gut-Behrami, déclarait alors à Blick après le triomphe de sa skieuse: «Lara et moi avons un accord. Je l'accompagnerai jusqu'à la fin de sa carrière».

Cinq mois plus tard, lors de la finale de la Coupe du monde à Saalbach (Autriche), ces paroles sont revenues en pleine face de l'Espagnol. Et violemment! Que s'était-il passé? Après avoir appris qu'Alejo Hervas avait rencontré Marco Odermatt et ses collègues et qu'il avait accepté d'être le coach de l'équipe masculine, Lara Gut-Behrami s'est emportée. Elle a renvoyé l'Espagnol chez lui avec fracas.

La Tessinoise s'est montrée très déçue de ce serment de fidélité non tenu: «Il a dit publiquement qu'il continuerait jusqu'à la fin de ma carrière. Et il n'a cessé de me répéter à quel point il était fier de notre travail. Puis, sans m'en parler, il a signé ailleurs».

Plus de contact

Et aujourd'hui? Du temps a passé, de l'eau a coulé sous les ponts. Mais pas au point que tout soit à nouveau tout rose pour la gagnante du classement général de la Coupe du monde. «J'aurais volontiers renoncé à ce qui s'est passé», dit-elle sans ambages — mais elle ne développe pas davantage le sujet. Selon les informations du Blick, Alejo Hervas et elle n'ont plus eu le moindre contact depuis leur séparation.

On peut supposer que le sujet agace toujours la Tessinoise. Mais elle peut être tranquille: à Sölden, les deux ne vivent pas sous le même toit: Alejo Hervas et l'équipe masculine sont logés à l'hôtel Appart Peter, Lara Gut-Behrami et l'équipe féminine à l'hôtel Liebe Sonne. 2,5 kilomètres les séparent.

La solution: un ex-entraîneur des Zurich Lions

Mais peut-être que le coup de théâtre de Saalbach aura finalement des conséquences positives. Lara Gut-Behrami souligne qu'elle est très heureuse avec sa nouvelle équipe. Flavio di Giorgio en fait partie - il a remplacé Alejo Hervas. L'Italien de 35 ans, ancien préparateur physique des ZSC Lions, s'occupe désormais de la condition physique de Lara Gut-Behrami. «Grâce à lui, j'ai appris d'innombrables nouvelles choses. Il a élargi mon horizon».

La pente de Sölden, Lara Gut-Behrami la connaît par cœur. Elle s'y est entraînée trois jours avant-hier. C'était important, car cette fois-ci, il y a plus de bosses en raison des grandes quantités de neige. Le chef de course Rainer Gstrein: «Cela rend la course encore plus attractive. La piste est excellente - même si le brouillard pourrait s'inviter samedi. Mais nous sommes optimistes».

Hans Flatscher: «Elle est capable de tout»

Et quel est l'objectif de Lara Gut-Behrami cet hiver? Comme toujours, elle veut «skier vite» et ne pas se concentrer sur les résultats. Mais le fait est que la Tessinoise est animée par l'envie d'être la meilleure - comme tous les champions.

L'ancienne skieuse de haut niveau Tina Weirather en est convaincue: «Si elle peut renouveler ses performances de l'hiver dernier cette année, elle peut à nouveau remporter le classement général de la Coupe du monde». Et le directeur alpin Hans Flatscher estime que «Lara est capable de tout».

Si Lara Gut-Behrami devait poursuivre ses succès de l'hiver dernier, la discorde entre elle et Alejo Hervas passerait définitivement au second plan.

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