«C'est une journée assez folle, a raconté le bronzé du jour. Je me suis fait plaisir sur les skis, j'avais des bombes aux pieds, c'est un truc de fou. Quand j'ai franchi la ligne, je ne pensais pas être devant parce que j'avais fait une faute avant la traverse. Alors de voir une seconde d'avance, ça faisait pas mal d'émotions.»
A la question de savoir si cette médaille représentait le sommet de sa carrière, le skieur des Paccots a hésité: «C'est presque au même niveau que Kitzbühel. Ce n'était pas si facile parce qu'on était assez attendu cette semaine. On a tous fait un super travail au sein de l'équipe. On sera cinq en Super-G et cinq en descente à Crans dans deux ans donc ça sera une super fête.»
Alors que la neige a changé par rapport aux entraînements, qu'il a fait plus chaud, le Fribourgeois de 25 ans a su s'adapter pour terminer sur la boîte avec son compagnon de chambre Franjo von Allmen, champion du monde.
«C'est la première fois qu'on partage la chambre avec Franjo, alors ça marche plutôt bien, conclut-il. C'est un super gars avec qui on peut toujours rigoler. Après le Super-G, on était les deux un peu déçus de ce qu'on avait fait. Alors on s'est dit qu'on devait mettre les gaz dimanche pour voir ce que ça donne et ça a plutôt bien fonctionné.»