«Il n'y a aucun avant ni après. Je continue à m'entraîner comme je l'ai fait ces dernières années, et je continuerai à aller au départ avec les mêmes ambitions et les mêmes objectifs», a déclaré le skieur d'Hérémence, interrogé par les médias jeudi en amont des courses de Coupe du monde prévues ce week-end sur le Haut-Plateau.
L'athlète le plus médaillé des Mondiaux autrichiens (or en slalom et en combiné par équipes, bronze en géant), n'a pas eu droit à beaucoup de repos entre son sacre en slalom dimanche et le premier entraînement de descente jeudi sur la piste Nationale de Crans-Montana, qui accueille les skieurs du Cirque blanc pour la première fois depuis 2012. «Mais on ne va pas se plaindre de courir à quarante minutes de chez soi, sous le soleil valaisan», a toutefois lâché le Neuchâtelois d'origine, dont émane une confiance et une sérénité encore renforcées par les exploits réalisés à Saalbach.
Loïc Meillard ne s'alignera qu'en super-G ce week-end, une discipline dans laquelle il n'a pas connu beaucoup de succès récemment après deux podiums la saison dernière. Son meilleur résultat cette saison? Une 16e place à Kitzbühel. Le skieur de 28 ans se sent malgré tout «de plus en plus à l'aise» en super-G. «Je vais tâcher de continuer dans cette direction», a-t-il ajouté.
Un bon entraînement en vue des Mondiaux
Mais sa présence à Crans-Montana - qui n'a d'ailleurs jamais été remise en question, même si la est vitesse est toujours moins prioritaire à ses yeux que les épreuves techniques - est surtout l'occasion de se familiariser avec la Nationale, théâtre des courses masculines aux Mondiaux de 2027.
«C'est encore loin, mais on n'aura pas trente-six mille opportunités de skier sur cette piste d'ici-là, donc je profite de chacune d'entre elles», a expliqué Loïc Meillard, dont les coéquipiers spécialistes de vitesse ont presque tout raflé cette saison.
«C'est exceptionnel d'arriver avec une forme pareille ici en Suisse», s'est-il réjoui. Mais sur cette «nouvelle piste», moins rapide que les indomptables classiques du calendrier, aucune certitude: «On ne sait pas encore qui s'y sentira le plus à l'aise, donc tout peut arriver».