Le cador attire les compliments
«Marco Odermatt est accessible, c'est ce qui le distingue de Marcel Hirscher»

Marco Odermatt remporte sa 38e victoire en Coupe du monde dans l'un des super-G les plus difficiles de l'histoire. Il égalise ainsi un record particulier et s'attire beaucoup de compliments, notamment sur sa personnalité.
Publié: 07.12.2024 à 22:37 heures
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Dernière mise à jour: 07.12.2024 à 22:40 heures
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Marco Odermatt fait sauter les bouchons.
Photo: Sven Thomann
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Marcel W. Perren et Sven Thomann

Le premier quart d'heure du super-G sur la Birds of Prey tourne au jeu de quilles! Plusieurs coureurs de haut niveau ont visiblement mal évalué le parcours dessiné par le chef de vitesse suisse Reto Nydegger lors de la reconnaissance. Seuls les Italiens Mattia Casse (16e) et Dominik Paris (15e), ainsi que les Suisses Gino Caviezel (7e) et Loïc Meillard (26e), franchissent la ligne d'arrivée entre les numéros de départ 1 et 10! 

«Quand il y a autant d'abandons au début d'une course, cela commence à vraiment faire du bruit dans la tête des athlètes qui ont des numéros plus élevés», explique l'ancien champion du monde de super-G italien Christof Innerhofer. Mais l'un d'eux reste cool dans cette situation: Marco Odermatt. Certes, le triple vainqueur du classement général de la Coupe du monde n'effectue pas la course parfaite avec son numéro 15, mais il est tout de même 18 centièmes plus rapide que le «sanglier» français Cyprien Sarrazin.

Après sa deuxième place en descente derrière Justin Murisier, le Nidwaldien tient donc sa première victoire de la saison. A l'arrivée, il explique avec un sourire malicieux pourquoi l'orgie d'abandons ne le dérange pas tant que ça. «Chaque athlète qui n'atteint pas l'arrivée, tu ne dois plus le battre...». Marco Odermatt enfonce le clou: «Après la reconnaissance, j'avais un plan clair en tête. Et à chaque échec des autres coureurs, j'ai senti que mon plan était le bon».

Le plan a fonctionné en bonne et due forme

Alors que le champion du monde canadien de super-G James Crawford a adopté une ligne trop directe avant son violent crash peu après le premier temps intermédiaire, le skieur de 27 ans originaire de Buochs a fait preuve de plus de prudence lors de l'un ou l'autre passage.

«Mon plan n'a pas été parfait, mais il a bien fonctionné. C'était une course brutalement difficile, c'était beaucoup plus agité que ce à quoi nous étions habitués à Beaver Creek par le passé. La partie centrale, en particulier, était très difficile à skier. Je suis donc très heureux d'avoir pu faire pencher la balance en ma faveur dans cette course».

«Un très bon joueur d'équipe»

Avec sa troisième victoire en super-G à Beaver Creek, Marco Odermatt égalise le record de l'Autrichien Hannes Reichelt. Le Salzbourgeois a triomphé en 2005, 2007 et 2014 lors du super-G sur la «Birds of Prey» et était présent samedi en tant qu'expert pour Servus TV.

Hannes Reichelt adresse des mots particuliers à son successeur:«Marco ne m'impressionne pas seulement par ses performances sportives exceptionnelles. C'est merveilleux d'observer à quel point il est resté accessible malgré ses victoires en série. Et cela le distingue d'un Marcel Hirscher, qui n'a jamais été aussi accessible. On a pu voir lors de la descente qu'il était un véritable coéquipier, lorsqu'il s'est chaleureusement réjoui de la victoire de Justin Murisier. Tout simplement un type super, ce Marco Odermatt!»

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