La saison dernière, Lara Gut-Behrami a été double championne du monde. Et cet hiver, qui vient de s'achever, elle a été sacrée championne olympique. Deux grands événements, deux grands succès.
Mais les derniers mois n'ont pas été à la hauteur des attentes de la Tessinoise. Depuis son excellent début de saison en octobre (2e place à Sölden), beaucoup de choses sont allées de travers. Beaucoup trop. «Bien que je n'aie jamais été blessée, cet hiver a été un combat», dit-elle.
Touchée par le Covid
Alors, que s'est-il passé ? Prenons les choses dans l'ordre. Avant les courses en Amérique du Nord en décembre, Lara Gut-Behrami est tombée malade. Elle toussait et avait du mal à respirer. Peu après, elle a brillé à Saint-Moritz en remportant le super-G, avant de s'écraser violemment dans les filets le lendemain.
S'ensuivirent le Covid et un isolement de 14 jours. Peu avant les Jeux olympiques, les forces de Lara Gut-Behrami l'ont à nouveau abandonnée et elle a dû faire une pause. Pareil après Pékin, où elle était de nouveau épuisée. «Cela n'aurait quasiment pas pu être pire», explique la skieuse.
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«Je me suis souvent battue contre moi-même»
Lors de la dernière course de la saison à Méribel, Lara Gut-Behrami termine neuvième. Alors que Federica Brignone gagne et que Tessa Worley s'empare du petit globe de cristal du slalom géant après une finale éreintante, la Tessinoise est la deuxième meilleure Suissesse derrière Michelle Gisin (6e).
«J'ai souvent été malade cet hiver. Je n'avais jamais connu cela dans ma carrière. J'ai quelques mois devant moi pour renforcer mon système immunitaire. L'hiver prochain, je veux être plus en forme, et surtout plus constante», a-t-elle déclaré à la RSI.
Faible nombre de points en Coupe du monde
La gagnante du classement général de la Coupe du monde 2016 a manqué dix courses au total. Les conséquences se reflètent dans son faible nombre de points en Coupe du monde. Alors que Lara Gut-Behrami avait obtenu 1256 points en 2020-2021, elle en a obtenu 664 cette fois-ci: «Je me suis souvent battue contre moi-même. Je voulais toujours faire mieux», avoue-t-elle en faisant son autocritique.
Une chose est sûre: la championne olympique se réjouit déjà des championnats du monde de 2023 à Méribel. «C'est bien d'avoir à nouveau un grand événement dans les environs, après la Chine. Ce sera un spectacle!»
(Adaptation par Lliana Doudot)