On ne peut pas faire mieux! Ce que l'équipe suisse – ou plutôt les différentes équipes suisses – ont montré lors de la descente et ensuite lors du slalom, qui a été décisif, ne peut plus être surpassé. Il en va de même pour la jubilation et la joie qui nous ont tous contaminés dans l'aire d'arrivée.
Nous avons eu droit à une démonstration de tout ce que le ski alpin de compétition peut offrir. Des courses à la limite et parfois au-dessus de la limite en descente. Une attaque sur le fil du rasoir entre les portes du slalom, où les millimètres ont fait la différence entre le meilleur temps et le désastre. Ou entre une médaille et l'élimination.
Certains se sont dépassés, d'autres se sont effondrés sous le poids des responsabilités. Car dans cette nouvelle discipline, on gagne certes deux fois, mais on perd aussi deux fois.
Pour von Allmen, l'or en descente brille peut-être encore un peu plus
Pendant 20 ans, le ski a bricolé avec l'idée d'équipe. Sachant que les équipes peuvent aussi susciter de grandes émotions dans des sports individuels comme le ski alpin.
Nous avons maintenant la démonstration du format parfait. Que personne ne vienne nous dire «oui, mais». On pourrait quand même, ou ne devrions-nous pas encore essayer ceci ou cela. Non!
Les meilleurs du monde étaient au départ et nous ont montré que cela fonctionne et comment.
Franjo von Allmen et Breezy Johnson ont maintenant deux médailles d'or aux championnats du monde. Je pourrais comprendre que Franjo fasse briller un peu plus fort son titre de champion du monde de descente sur le plan émotionnel.
Mais pour Swiss-Ski et le pays du ski qu'est la Suisse, pour cette équipe et ses athlètes soudés, ce succès est et reste historique. Nos descendants parleront encore de ce triplé à Saalbach.