Marco Odermatt a dominé trois disciplines lors de la dernière saison: le slalom géant, le super-G et la descente. Et pourtant, dans sa tête, tout tourne autour de la descente. «Les descentes sont les plus grandes courses, ce sont les classiques, c'est pourquoi elles sont devenues mes plus grands objectifs», explique Odermatt lors d'un talk-show organisé par son équipementier Stöckli. «Comme j'avais déjà les deux autres petits globes, mes désirs se sont un peu décalés. Le frisson d'une victoire en descente est encore un peu plus grand.»
Avec sa première victoire en descente en Coupe du monde à Wengen et son premier petit globe dans cette discipline, le Nidwaldien a pu rayer deux objectifs de sa bucketlist. «Mon moment fort de la saison a été la victoire à Wengen», se souvient-il. Au Lauberhorn, Odermatt a toutefois vécu une alternance de sentiments en raison de la grave chute (déchirure des ligaments croisés) de son bon ami Marco Kohler. «À l'époque, cela a un peu refroidi ma joie.»
Le Nidwaldien peut encore s'améliorer
Reste un point en suspens: la Streif. «Kitzbühel est le dernier grand objectif», dit Odermatt. «Mais en termes de temps et de course, il me manquait encore beaucoup cette année», estime le Nidwaldien, qui a terminé deuxième et troisième lors des deux victoires de Cyprien Sarrazin. Une victoire sur la piste la plus dangereuse du monde ne devrait cependant être qu'une question de temps.
D'autant plus qu'Odermatt voit en lui et chez Stöckli un potentiel de progression. «En descente, beaucoup de choses sont encore possibles. Nous revenons de Kvitfjell, nous y avons fait des tests et nous avons remarqué qu'il y a encore des choses réalisables.»