Sofia Goggia est actuellement LA référence en matière de descente. La saison dernière, elle a remporté le Petit globe de cristal, a décroché l'argent aux Jeux olympiques (alors qu'elle revenait à peine de blessure) et, cet hiver, elle a remporté haut la main les deux premières courses dans la discipline reine.
Ce vendredi, elle a manqué de peu (29 centièmes) un nouveau triomphe. L'Italienne a terminé deuxième à Saint-Moritz (GR), derrière sa compatriote Elena Curtoni et devant Corinne Suter.
Mais pour Sofia Goggia, ce résultat n'est qu'un détail. À peine avait-elle franchi la ligne d'arrivée qu'elle faisait une grimace. Elle s'est débarrassée de son gant gauche avant d'appeler un médecin. «Je me suis cassé la main, je me suis cassé la main», entend-on. Cela s'est produit après environ 50 secondes de course, lorsque Goggia a touché une porte avec la main.
La confirmation est arrivée dans l'après-midi. La Fédération italienne de ski a annoncé qu'elle souffrait d'une fracture des deuxième et troisième métacarpes de la main gauche. Sofia Goggia elle-même s'est exprimée sur Instagram, montrant sa main enflée.
«À demain dans le portillon de départ»
Sur la vidéo, elle est assise dans une voiture en mouvement, avec à ses côtés le médecin de l'équipe, le Dr Andrea Panzeri. Comme le révèle Goggia, elle était en route pour Milan. Elle devait y être opérée dans l'après-midi même. Elle devrait être de retour en Suisse dès vendredi soir.
Malgré sa blessure, l'Italienne est optimiste. Elle fera tout pour être prête pour la descente de samedi, selon le communiqué de la fédération. Et dans sa vidéo, elle ne laisse également aucun doute sur le fait qu'elle sera également présente lors de la deuxième course à Saint-Moritz. «Nous nous verrons demain dans le portillon de départ», promet-elle à ses abonnés.
Malgré ce douloureux incident, elle n'a pas perdu son sens de l'humour. «C'est la situation actuelle», poste-t-elle avec un smiley qui rit aux larmes. Elle a intégré sa main enflée dans la célèbre œuvre de Michel-Ange «La Création d'Adam», qui orne le plafond de la Chapelle Sixtine, au Vatican. Et ça passe très bien.