Pour l'instant, ce n'est pas encore l'hiver de Mathilde Gremaud. La médaillée d'argent en slopestyle à Pyeongchang a chuté à l'entraînement avant le big air à Coire et lors de la deuxième manche de la finale dans le Tyrol. Les deux fois, elle s'est cognée la tête, et en Autriche, elle a même été hospitalisée avec une légère commotion cérébrale.
«À Coire, c'était moins grave, mais je ne voulais pas prendre de risques. A Stubai (AUT), il n'aurait pas été question de continuer», explique la jeune femme de 21 ans. Après une semaine de repos, elle s'est sentie à nouveau en forme. Elle a donc repris l'entraînement.
«La santé est très importante»
La Fribourgeoise a fait l'impasse sur la dernière coupe du monde à Steamboat (USA), mais elle se trouve actuellement dans ce pays. Elle se rend dans une clinique spécialisée américaine où elle passe des contrôles durant cinq jours. «Ce n'est pas que j'ai peur, mais la santé est très importante pour moi. Surtout la tête. Si j'avais une légère douleur au genou, je continuerais tout simplement.»
Dans certains sports, les commotions cérébrales ne peuvent malheureusement pas être évitées. Les conséquences peuvent être désastreuses, comme le montrent les cas du défenseur du CP Berne Eric Blum ou du skieur Mauro Caviezel.
Le Dr Jean-Claude Küttel travaille depuis 35 ans comme médecin pour la Fédération suisse de hockey sur glace et traite souvent des professionnels souffrant d'une telle blessure.
«Il y a plusieurs façons d'aborder la question. La méthode normale consiste à suivre un certain protocole chez le médecin de l'équipe. On ne doit pas envoyer chaque commotion cérébrale à l'IRM ou chez le neurologue», explique-t-il à Blick.
Mais un choc à la tête n'est pas toujours une commotion cérébrale: «En cas de commotion, il faut aussi examiner si quelque chose ne va pas dans la tête ou dans l'oreille interne. C'est de là que pourraient provenir des troubles de l'équilibre.»
Il faut accorder une attention particulière aux «seconds impact» (en français: deuxième impact). C'est lorsqu'une deuxième commotion cérébrale suit avant que la première ne soit complètement guérie. Dans ce cas, le cerveau peut fortement gonfler. Cela vaut donc la peine d'effectuer des examens plus précis pour les sportifs. Même en ce qui concerne l'avenir: «Il y a des professionnels qui ne jouent plus depuis 20 ans et qui ont toujours des problèmes résiduels.»
Dans certains sports, les commotions cérébrales ne peuvent malheureusement pas être évitées. Les conséquences peuvent être désastreuses, comme le montrent les cas du défenseur du CP Berne Eric Blum ou du skieur Mauro Caviezel.
Le Dr Jean-Claude Küttel travaille depuis 35 ans comme médecin pour la Fédération suisse de hockey sur glace et traite souvent des professionnels souffrant d'une telle blessure.
«Il y a plusieurs façons d'aborder la question. La méthode normale consiste à suivre un certain protocole chez le médecin de l'équipe. On ne doit pas envoyer chaque commotion cérébrale à l'IRM ou chez le neurologue», explique-t-il à Blick.
Mais un choc à la tête n'est pas toujours une commotion cérébrale: «En cas de commotion, il faut aussi examiner si quelque chose ne va pas dans la tête ou dans l'oreille interne. C'est de là que pourraient provenir des troubles de l'équilibre.»
Il faut accorder une attention particulière aux «seconds impact» (en français: deuxième impact). C'est lorsqu'une deuxième commotion cérébrale suit avant que la première ne soit complètement guérie. Dans ce cas, le cerveau peut fortement gonfler. Cela vaut donc la peine d'effectuer des examens plus précis pour les sportifs. Même en ce qui concerne l'avenir: «Il y a des professionnels qui ne jouent plus depuis 20 ans et qui ont toujours des problèmes résiduels.»
La clinique est spécialisée dans ce genre de cas et de nombreux hockeyeurs s'y rendent. «Je ne pense pas que quelque chose ne va pas, mais je suis tombé deux fois sur la tête. Pour beaucoup d'autres professionnels, l'examen arrive trop tard et je ne veux pas en arriver là», explique la Gruérienne. Si tout est en ordre, la triple championne des X-Games profiterait de ces jours outre-Atlantique pour aiguiser ses réflexes.
Le regard tourné vers Pékin
Si la clinique donne son feu vert, rien ne s'opposera à un retour à la compétition à la mi-décembre. «Le plan est de participer au Dew Tour», s'exclame-t-elle. Le regard est bien sûr tourné vers Pékin. Lors des derniers Jeux, elle a fêté un grand succès dès son retour après sa déchirure des ligaments croisés.
Un nouveau succès serait bien sûr un rêve. «Bien sûr, les Jeux olympiques sont le grand objectif, mais je dois prendre mon mal en patience. Si je planifie trop, rien ne fonctionne», souligne Mathilde Gremaud.