Début avril, Fabienne Wenger créait la surprise lors des Championnats suisses à Davos (GR). La Bernoise de 18 ans a remporté le titre en descente. Elle a battu de 17 centièmes la skieuse de Coupe du monde Delia Durrer (21 ans), qui avait triomphé les trois années précédentes.
Lors de la sélection des cadres de Swiss-Ski, elle a été nommée dans le cadre B en guise de récompense pour cette belle performance. Une nouvelle d’autant plus amère que la saison de Fabienne Wenger s’est terminée avant même d’avoir commencé. L’espoir helvétique s’est déchiré les ligaments croisés et sera absente tout l’hiver.
En décembre dernier, Fabienne Wenger avait déjà ressenti des douleurs au genou après une course. Comme le rapporte skinews.ch, les premières investigations n’ont pas permis de poser un diagnostic définitif. Elle a donc continué à s’entraîner et à participer à des courses, en levant tout de même un peu le pied.
Courir malgré les douleurs
«Je courais déjà la saison dernière avec un ligament croisé déchiré, sans le savoir», explique la coureuse à Blick. «Ça s’est très bien passé», souligne-t-elle. Mais les douleurs persistaient. Et à la mi-septembre, une endoscopie du genou a révélé le diagnostic brutal de rupture des ligaments croisés. Malgré tout, elle était encore sur les skis en octobre. Dès lors, le doute n’était plus permis: «Dans un virage, j’ai senti que ça n’allait pas», se souvient-elle. La Bernoise a donc décidé de se faire opérer.
L’intervention a eu lieu ce jeudi. Pour le moment, Fabienne Wenger est encore à l’hôpital. Son genou la fait souffrir. Mais elle reste néanmoins optimiste. «Les médecins étaient très satisfaits et je peux à nouveau regarder vers l’avant», se réjouit-elle. Mais une longue rééducation l’attend. Ce n’est qu’ensuite qu’elle pourra repartir à l’assaut des pistes et associer son nom de famille à d’autres succès sportif. Il faut dire que son cousin, et parrain par la même occasion, est le champion de lutte Kilian Wenger.
Outre sa convalescence, Fabienne Wenger se concentrera aussi sur ses études dans les mois à venir. «On me verra plus souvent au gymnase, car j’ai désormais plus de temps pour cela», affirme-t-elle. Là aussi, l’objectif est clair. «En été 2026, je veux passer ma maturité à Gstaad», assurait-elle après son triomphe aux championnats suisses. En ayant grandi dans une ferme, c’est tout naturellement qu’elle souhaite devenir vétérinaire. Mais il se pourrait bien que ses exploits l’emmènent vers d’autres aventures.