«Il était important de prendre de l'avance au classement de la discipline», où sa marge sur sa dauphine Cornelia Hütter est de 25 unités avec encore deux courses à disputer.
«J'ai très bien négocié la partie inférieure, j'ai pu prendre de la vitesse dans les courbes du bas du parcours», a relevé la Tessinoise après sa victoire dans le super-G de Kvitfjell au micro de SRF. «J'ai essayé de skier avec finesse sur le haut du tracé, mais j'aurais pu me montrer plus agressive», a-t-elle souligné.
«Il faut peu de choses pour que l'équilibre se rompe»
La Tessinoise, comme toujours dans sa bulle, refusait de s'enflammer après avoir aussi porté son avance sur Mikaela Shiffrin à 305 points au classement général. «J'essaie juste de faire de mon mieux. C'est toujours bien d'être devant à l'arrivée. Mais je ne vais pas commencer à calculer», a-t-elle martelé.
«D'un côté tout a l'air facile, mais de l'autre, il faut peu de choses pour que l'équilibre se rompe», a rappelé Lara Gut-Behrami. «J'ai la chance d'être en bonne santé, de produire du bon ski, et j'essaie juste d'en profiter», a-t-elle lâché.
«C'était important de pouvoir recourir, ça avait un peu trop duré depuis notre dernière course» le 18 février à Crans-Montana. «C'est beau de reprendre avec une victoire», a encore expliqué Lara Gut-Behrami qui, avec 45 succès en Coupe du monde, se retrouve à une longueur de l'Autrichienne Renate Götschl.
La Tessinoise aux 88 podiums en Coupe du monde en est par ailleurs à 22 victoires dans sa discipline fétiche, le super-G. Seuls Lindsey Vonn (28 succès) et Hermann Maier (24) ont fait mieux que la championne du monde 2021 et championne olympique 2022 de super-G, qui vise aussi un cinquième Globe dans la spécialité.
(ATS)