Sorti vainqueur du chaos il y a une semaine pour le coup d'envoi de la saison de Formule 1, Lando Norris espère récidiver ce week-end en Chine. Le Britannique bénéficiera de conditions plus habituelles pour confirmer le statut de favorite de son écurie McLaren.
Un scénario inédit
Deux ans et demi que le microcosme de la F1 n'avait pas connu ça: à Shanghai, le paddock voit débarquer un pilote autre que Max Verstappen dans le costume de leader au championnat. En Australie dimanche dernier, le quadruple champion du monde en titre, deuxième de la course, a cédé son fauteuil à Lando Norris après 1029 jours consécutifs passés au sommet de la hiérarchie - un record.
«Nous avons fait une bonne course, mais nous n'étions pas assez rapides pour gagner», a reconnu jeudi le Néerlandais, victorieux l'an dernier en Chine au volant de sa fusée Red Bull, qui a depuis perdu de sa superbe. Les McLaren sont «performantes à tous les niveaux, c'est un fait», a-t-il encore dit.
Depuis les premiers tours de roue de l'année, McLaren fait figure d'équipe à battre. Derrière, Red Bull semble pour l'instant davantage en concurrence avec Ferrari, vice-championne en titre, et Mercedes.
Piégés par la pluie
Sur le tracé de Melbourne, l'écurie anglaise était bien partie pour signer un doublé – Norris devant son coéquipier Oscar Piastri – mais la pluie en a décidé autrement. Parti à la faute sur une piste glissante, l'Australien est resté bloqué un long moment dans l'herbe et a terminé à une lointaine 9e place.
En dépit de cette erreur, McLaren fait pour l'instant honneur à son statut de championne en titre, tandis que Ferrari, très attendue avec sa recrue Lewis Hamilton, est, elle, passée à côté de sa première course de l'année. Pour ses débuts avec la Scuderia, le septuple champion du monde – encore en rodage – a terminé 10e derrière son coéquipier Charles Leclerc, 8e.