Comment ça se passe ces débuts de JO?
Ça se passe bien. Nous sommes arrivés il y a une dizaine de jours. On a commencé par la cérémonie d’ouverture.
Ça devait être un grand moment?
C’était vraiment cool mais au final ça dure cinq minutes. On est passé dans le stade et on est reparti. Mais ça fait vibrer quand même. Ça doit être fou encore plus fou avec du public!
En plus, votre coéquipier Max Heinzer était porte-drapeau avec Mujinga Kambundji.
C’est la classe Max. C’est un signal génial pour l’escrime.
Et c’est comment ce village olympique?
Génial! Le village est immense et tu croises des sportifs de tous les pays, de tous les sports.
Tu as rencontré des stars?
J’ai fait un selfie avec Tsitsipas à la cafèt. Pas mal, non?
Vous êtes fan du joueur?
J’aime beaucoup le tennis et c’était sympa de le croiser comme ça. Il était vraiment accessible.
C’est quoi le plus impressionnant dans ce village?
Je dirais les salles de fitness. Dans un coin, tu as des boxeurs. De l’autre des athlètes de natation synchronisée. Nous, on est au milieu à faire des exercices d’escrime. Un drôle de mélange.
Et ces lits en carton alors?
Ça va, c’est pas super confortable. Tu peux scanner un code pour soi-disant régler la dureté du lit à ton corps. J’ai essayé et ce n’est pas concluant. Le vrai problème c’est qu’ils ne sont pas très larges.
Vendredi, ce sera enfin l’heure d’entrer dans la compétition. Comment vous sentez-vous avant cette épreuve par équipe?
Très bien. J’ai senti les mecs très forts à l’entraînement après leur échec en individuel. C’est leur dernière chance. Tout le monde veut faire quelque chose.
Ce premier tour face à la Corée du Sud ne s’annonce pas facile.
Oui, c’est une grande nation d’escrime. Si on arrive à les sortir, ensuite nos chances de médailles seront grandes.
Vous êtes remplaçant. Quel rôle espérez-vous jouer?
Je sais que je vais entrer, à un moment ou à un autre. Vu que j’ai un style offensif, le coach pourrait me lancer si on se retrouve mené de plusieurs touches. Ce ne sera pas une tâche facile mais je suis prêt. J’ai hâte d’y être.
Ça ne va pas être trop compliqué de préparer ce rendez-vous dans la folie du village olympique?
Justement, depuis mercredi, nous avons quitté le village. On s’est mis dans un hôtel proche de la salle pour être au calme, dans une bulle. En plus, on peut dormir dans un grand lit.