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Blick a posé les 10 mêmes questions à tous les athlètes romands. Voici leurs réponses.
La flamme olympique est éteinte
La cérémonie de clôture est en cours à Paris et aux Invalides, le nageur français Léon Marchand a éteint la flamme olympique.
Le dernier titre de ces JO pour les basketteuses américaines
Le dernier titre décerné aux JO de Paris, la finale du basket féminin, est revenu aux Etats-Unis. Les Américaines ont battu la France 67-66.
La 60e victoire de rang aux Jeux fut cependant longue à se dessiner. La "faute" à des Françaises galvanisées devant leur public, à l'instar de leurs compatriotes masculins la veille face aux "Avengers" de LeBron James et Stephen Curry.
La France a bien failli forcer une prolongation, mais le tir au buzzer de Gabby Williams n'a valu que deux et non trois points aux Tricolores puisque la Française avait le pied sur la ligne.
Mais les stars de la WNBA ont eu très chaud. Heureusement qu'A'ja Wilson a inscrit 21 points et que les Américaines ont été très solides derrière la ligne des lancers francs avec un 27/34
Cette nouvelle médaille d'or, la 40e pour la délégation américaine, permet aux Etats-Unis de rejoindre la Chine tout en haut et de passer devant avec davantage de médailles d'argent.
Aline Seitz manque le top 10 de l'omnium
Dernière athlète suisse engagée aux JO de Paris, Aline Seitz n'a pas démérité en omnium. La cycliste sur piste s'est classée à une solide 12e place.
A mi-parcours, l'Argovienne de 27 ans pouvait encore imaginer un top 10 sur au Vélodrome National de St-Quentin-en-Yvelines. Neuvième du scratch et onzième du tempo, elle avait pris un bon départ dans la discipline-reine de la piste. Mais lors de la course à éliminatoire qui a suivi, Seitz a été éliminée très tôt. De fait, elle a manqué de précieux points. Elle a fait bonne figure en assurant 21 points dans la course...aux points.
Comme en 2021, c'est l'Américaine Jennifer Valente qui a remporté le titre olympique. L'argent est allé à la Polonaise Daria Pikulik et le bronze à la Néo-Zélandaise Ally Wollaston.
Les Danois s'offrent un second titre olympique en handball
Les Danois ont été sacrés champions olympiques pour la deuxième fois en battant largement l'Allemagne (39-26) dimanche au Stade Pierre-Mauroy à Lille. Ceci lors du dernier match de leur vedette Mikkel Hansen.
Après une première médaille d'or obtenue à Rio de Janeiro en 2016, le Danemark en a ajouté une autre sans laisser la moindre chance aux Allemands, vainqueurs de la France, l'autre favori du tournoi, en quarts de finale.
Les Italiennes sont championnes olympiques de volleyball
L'Italie est pour la première fois championne olympique de volleyball. Les Transalpines ont battu en trois sets (25-18 25-20 25-17) les Etats-Unis, qui avaient remporté l'or pour la première fois il y a trois ans à Tokyo.
Les Italiennes ont été championnes du monde il y a 22 ans, mais elles n'avaient encore jamais remporté de médaille dans un tournoi olympique. Du côté des hommes, les Italiens ont remporté trois fois l'argent et trois fois le bronze.
Julie Derron et Roman Mityukov porteront le drapeau à la cérémonie de clôture.
Après Nino Schurter et Nina Christen lors de l’ouverture, Swiss Olympic a annoncé ce dimanche matin avoir nommé deux médaillés pour porter le drapeau lors de la cérémonie de clôture qui se déroulera au Stade de France. La triathlète zurichoise a remporté l’argent lors de l’épreuve individuelle tandis que le nageur genevois s’est classé 3e du 100m dos. Il a apporté à la Suisse sa quatrième médaille olympique en natation.
«Julie et Roman représentent des sports qui nous donnent toujours du plaisir sur la scène mondiale», a déclaré Ralph Stöckli, chef de mission helvétique, pour justifier son choix. «Ils l'ont tous deux fait à Paris grâce à leurs performances.»
Julie Derron et Roman Mityukov succèdent à la karatéka Elena Quirici, porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture à Tokyo en 2021.
Pas d’exploit pour Fabienne Schlumpf et Helen Bekele
Les deux marathoniennes suisses engagées ce dimanche matin dans l’une des dernières épreuves de ces Jeux olympiques n’ont pas ramené une neuvième médaille à la Suisse.
Fabienne Schlumpf a terminé 16e de cette course remportée par la Néerlandaise Sifan Hassan. Avec un temps de 2h28’10, la Zurichoise a réalisé son meilleur temps de la saison. Six places derrière, on retrouve la Genevoise Helen Bekele (2h29’43). Mais les deux femmes sont restées loin du podium et de la troisième place de la Kényane Hellen Obiri (2h23’10). L’Ethiopienne Tigst Assefa termine 2e.
Justice est faite pour la Roumanie
Ana Barbosu a récupéré la médaille de bronze de l'épreuve de gymnastique au sol. La Roumaine a partiellement obtenu gain de cause samedi auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
La gymnaste de 18 ans avait initialement été annoncée troisième mardi, brandissant même le drapeau roumain dans l'Arena Bercy avant de se voir rétrograder en quatrième position après une revalorisation par les juges de la note de l'Américaine Jordan Chiles.
Or le recours de Chiles était parvenu au jury «une minute et quatre secondes» après l'annonce de sa note, alors que le règlement de la Fédération internationale de gymnastique (FIG) prévoit un délai d'une minute, a tranché samedi le TAS, saisi par Barbosu.
La juridiction suprême du monde sportif a par conséquent rétabli la note initiale de l'Américaine (13,666), alors qu'Ana Barbosu avait obtenu 13,700.
Sa compatriote Sabrina Voinea (13,700 aussi mais une moins bonne note d'exécution), qui contestait de son côté sa pénalité (-0,1) pour revenir sur le podium, a en revanche été déboutée.
En conséquence, dans la soirée, la FIG a rendu la médaille de bronze à Ana Barbosu.
«C'est un sentiment que je peux à peine exprimer, je n'arrive pas à y croire», a réagi Barbosu, citée par les médias roumains. «Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai eu peur que ce ne soit pas vrai, et une fois que j'en ai été sûre, j'ai serré mes parents dans mes bras et appelé tous ceux qui m'avaient aidée.»
La gymnaste brésilienne Rebeca Andrade avait été sacrée championne olympique du sol le 5 août devançant la superstar américaine Simone Biles.
Une des images marquantes des Jeux montre Biles et Chiles, qui croyait alors devoir terminer troisième, s'inclinant devant Andrade rayonnante sur la plus haute marche du podium.
Dopage: perquisitions au village olympique
Des perquisitions menées par les gendarmes chargés de la lutte anti-dopage ont eu lieu jeudi au village olympique dans une enquête visant l'entraîneur algérien d'athlétisme Amar Benida et le médaillé de bronze sur 800 mètres, Djamel Sedjati. L'information délivrée par l'Equipe a été confirmée par des sources proches du dossier.
Ces perquisitions ont été effectuées par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), chargé aussi des affaires de dopage. Il s'agit du premier dossier de soupçons de dopage de cette olympiade qui doit s'achever dimanche.
Selon l'une de ces sources proches du dossier, c'est avant tout l'entraîneur Amar Benida qui serait dans le viseur des enquêteurs dans ce dossier.
Djamel Sedjati a terminé troisième de la finale olympique de 800 m samedi soir au Stade de France.
Interrogés par l'AFP, ni le parquet de Paris, ni l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), ni l'Agence de contrôles internationale (ITA), ni le Comité d'organisation des JO (Cojo), n'ont donné suite pour l'heure.
Emmanuel Wanyonyi proche du record du monde du 800m
Emmanuel Wanyonyi a fait doublement sensation en finale du 800 m des JO. Il a rapporté la première médaille d'or à l'équipe kényane masculine d'athlétisme et s'est approché à 0''28 du record du monde.
Wanyonyi, au terme d'une course de folie, la plus rapide de l'histoire, s'est imposé en 1'41''19. Il a gagné pour un centième, devant le champion du monde canadien Marco Arop (1'41''20), tandis que le favori et meilleur performer de la saison, l'Algérien Djamel Sedjati (1'41''50), prenait la 3e place. Le 4e, Bryce Hopppel (USA), est aussi passé sous 1'42'' (1'41''67), une densité jamais vue auparavant.
Seul le recordman du monde David Rudisha (1'40''91) et Wilson Kipketer (1'41''11), tous deux Kényans, ont couru plus vite que Wanyonyi. Ce dernier, 20 ans tout juste, avait été champion du monde juniors à Nairobi en 2021.
Avec la 6e place de Gabriel Tual (1'42''14), la France était toujours dans l'attente d'une première médaille en athlétisme à ces JO.