Plusieurs habitants de l'Île de-France comptaient sur les Jeux Olympiques pour s'enrichir, mais la désillusion est immense, détaille une enquête de France Info.
Les tarifs «délirants» envisagés ont en effet dissuadé plusieurs touristes de se rendre à Paris, le chaos organisationnel n'aidant pas. Pourtant, certains experts estimaient que les appartements pourraient être loués à des tarifs allant jusqu'à plusieurs milliers d'euros par nuit.
«Nombreux sont ceux à s'être transformés en agents immobiliers le temps de quelques semaines: inscription sur les plateformes de locations, petites annonces sur les réseaux sociaux... Mais à moins de trois mois du début de la compétition, le fantasme de gains mirobolants s'éloigne peu à peu», écrit ainsi France Info, en donnant plusieurs exemples.
Une jeune femme nommée Chloé espérait ainsi louer son 40m2, un deux-pièces, au prix de 300 euros la nuit. «Ça n'a pas pris du tout», regrette-t-elle, diminuant jusqu'à 180 euros la nuit, sans succès non plus pour l'instant.
«On nous faisait miroiter la poule aux oeufs d'or»
Mais d'autres exemples sont bien plus fous, dont celui d'un couple de jeunes retraités. «Aucune demande, aucune touche, rien du tout. C'est la grande désillusion», regrettent les deux personnes, qui proposent un appartement d'une centaine de mètres carrés dans le 7e arrondissement, à deux pas de la Tour Eiffel. «C'est le lieu idéal et malgré ça, la demande n'est pas là. On nous faisait miroiter la poule aux œufs d'or, en nous disant que les prix allaient s'envoler et que c'était une occasion qui se présentait une fois tous les cent ans», explique le couple, qui a fixé un prix de départ à... 3000 euros la nuit! Evidemment, personne n'a appelé.
France Info explique encore que, d'après «le baromètre mensuel Lycaon pour Le Parisien, en un mois les tarifs des biens mis en location pour la période des JO ont chuté de 13%, passant de 1 021 à 886 euros en moyenne la nuit».
Les annonces, elles, ne cessent d'augmenter, dépassant les 11'500 biens recensés sur les principales plateformes spécialisées. Mais les touristes et visiteurs des JO ne veulent visiblement pas être pris pour des pigeons.