Porteur de la flamme à Albertville en 1992
Michel Platini: «Le football aux Jeux olympiques n'a aucun intérêt»

Porteur de la flamme aux Jeux olympiques d'hiver 1992, Michel Platini partage sa désapprobation de voir figurer le football au programme des JO d'été. «Cela n'a aucun intérêt», tonne l'ancien numéro dix français.
Publié: 23.07.2024 à 17:05 heures
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Michel Platini a confié son désintérêt pour le tournoi de football aux JO.
Photo: Getty Images
Blick Sport

Michel Platini va-t-il regarder le tournoi olympique de football? La réponse est «non». En effet, comme l'ancien numéro dix de l'équipe de France l'a confié à «Midi Libre» que cette compétition n'a «aucun intérêt». «Cela ne m'intéresse pas, l'équipe de France olympique, confie l'ancien président de l'UEFA (2007-2016). Le football n'est pas un sport olympique. La FIFA n'a jamais voulu que les meilleurs joueurs viennent. On a droit à une équipe B, C, D, ...»

Cette absence des stars est toutefois logique pour Michel Platini qui relève cependant l'importance du rendez-vous pour les footballeuses. «Les clubs ne peuvent pas payer les joueurs qui sont à l’Euro pendant un mois et après encore un mois pour les Jeux Olympiques. Ce n’est pas possible. Pour le football, les Jeux ne sont pas la compétition la plus importante. Pour le foot féminin, en revanche, c’est autre chose.»

Michel Platini allume la flamme aux JO de 1992

Pour l'ancien joueur passé par Nancy, Saint-Etienne et la Juventus, la présence du football aux JO n'a qu'une seule fonction: remplir les stades. «C’est le football qui fait le plus de spectateurs, c’est tout.»

Pour rappel, l'ancien international français avait allumé la flamme olympique lors des Jeux d'hiver organisés à Albertville en 1992. D'abord réticent, il finit par accepter, malgré son appréhension, la proposition de Jean-Claude Killy (triple champion olympique de ski alpin en 1968 et organisateur des Jeux 1992). «J’en ai connu des stades, des Coupes du monde, mais à cette époque-là, je n’étais plus joueur (depuis 1987), plus entraîné, je fumais, et il fallait que je monte toutes les marches en tenant un gamin d’une main et la flamme dans l’autre, rappelait-il au «Figaro» en mai dernier. J’étais très anxieux à l’idée d’avoir une crampe, de faire un malaise. Je ne faisais pas le fier. Avant mon tour, je faisais des étirements dans un bureau, personne ne me voyait.»

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