«Pas facile à faire»
Ralph Stöckli explique le choix des porte-drapeaux

Vendredi soir, la cérémonie d'ouverture sur la Seine marquera le début officiel des Jeux olympiques de Paris. Ralph Stöckli, chef de mission de la délégation suisse, parle du spectacle à venir et explique le choix des porte-drapeaux.
Publié: 25.07.2024 à 15:45 heures
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Ralph Stöckli attend avec impatience les prochains Jeux olympiques d'été à Paris.
Photo: freshfocus
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Cédric Heeb

L'impatience est grande, chez les fans suisses, les sportifs – mais aussi chez Ralph Stöckli. «L'ambiance est bonne», déclare l'ancien joueur de curling lors d'une rencontre avec les médias jeudi midi. Elle est sans doute particulièrement formidable chez les deux porte-drapeaux Nino Schurter (38 ans) et Nina Christen (30 ans).

«Nous sommes heureux de pouvoir nommer une athlète, car le choix n'est pas facile», explique l'homme de 48 ans. Mais qui a donc fait ce choix? «C'est à moi de décider», explique Stöckli. «Mais j'en discute avec mon équipe.» A cela s'ajoutent d'autres facteurs. Ainsi, certains athlètes n'arrivent que plus tard, d'autres ont déjà leurs premières compétitions juste après la cérémonie d'ouverture: «Il y en a donc qui passent à la trappe».

Cérémonie d'ouverture? «Probablement le plus grand spectacle du monde»

Ainsi, vendredi soir, lors de la cérémonie d'ouverture, qui aura lieu en grande pompe sur la Seine – et que Stöckli décrit comme «probablement le plus grand spectacle du monde» –, une soixantaine d'athlètes suisses seront présents. Ce que le dirigeant ne sait pas encore, c'est si la Suisse aura son propre bateau ou si elle devra le partager avec un autre pays. «Bien sûr, nous aimerions avoir notre propre bateau, mais cela ne nous dérangerait pas de partager.» Ils recevront les détails exacts ce jeudi après-midi.

Cette fois encore, Stöckli ne définit pas d'objectif concret de médaille. «Pour moi, le potentiel des diplômes est très important», estime l'ex-curleur, médaillé de bronze olympique à Vancouver en 2010. Car pour lui, le nombre de places dans le top 8 en dira beaucoup plus sur la situation du sport suisse que le simple tableau des médailles. «Pour obtenir une médaille, il faut que tant de choses soient réunies. Une place dans le top 8 est pour moi un message plus fort.» Et les progrès à cet égard sont déjà très positifs, estime le Saint-Gallois. Et de conclure: «Nous verrons une nouvelle évolution cette année.»

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