Paris 2024, c'est fini!
Une cérémonie de clôture aux airs de show hollywoodien au Stade de France

De Tom Cruise aux princes de la French Touch comme Air et Phoenix, le Stade de France a accueilli dimanche soir d'immenses stars pour un spectacle de clôture futuriste qui a assuré le relais entre Paris et Los Angeles, ville-hôte des prochains JO d'été.
Publié: 11.08.2024 à 10:11 heures
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Dernière mise à jour: 11.08.2024 à 22:53 heures
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L'acteur américain Tom Cruise.
Photo: TIZIANA FABI
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AFP Agence France-Presse

Avec pour cadre l'un des plus grands stades d'Europe, ce show s'est voulu très différent de celui de la cérémonie d'ouverture, délocalisé le long de la Seine, qui avait lancé en beauté les Jeux olympiques de Paris. Il a eu lieu à partir de 21h sous haute sécurité, après l'annulation des concerts géants de Taylor Swift à Vienne, où un attentat-suicide a été déjoué.

La même équipe artistique

La même équipe artistique était aux commandes, dirigée par Thomas Jolly, dont le travail, célébrant la diversité sous toutes ses formes, a été très largement salué. Mais sa cérémonie d'ouverture a aussi irrité des dirigeants conservateurs et des porte-drapeau de l'extrême droite, lui valant même, ainsi qu'à certains artistes, des menaces de mort et une campagne de harcèlement en ligne sur lesquelles la justice française enquête.

Pour l'écriture du spectacle de clôture, «absolument toutes nos libertés ont été préservées car ce pays est celui de la liberté de création», a assuré vendredi Thomas Jolly à l'AFP.

Le directeur des cérémonies, Thierry Reboul, a précisé à l'AFP que le spectacle de clôture était «plus universel», et permettait de «finir la course dans le même esprit que ces JO, sur cette vague d'allégresse qui nous entoure». Les artistes ont célébré «les valeurs de partage, d'universalité mais aussi la fragilité du monde».

Passé et futur

Dans le détail, le spectacle, d'une quarantaine de minutes, était baptisé «Records» (mot qui signifie aussi «archives» en anglais, ndlr.) et a mêlé «émerveillement» et «dystopie», un genre sombre décrivant des mondes apocalyptiques, précise Thomas Jolly. Il raconte l'histoire d'un voyageur interstellaire qui découvre les vestiges des Jeux olympiques, dans un futur lointain où ils auront disparu, et qui entreprend de les refonder.

Le breakdancer français Arthur Cadre a été le fil conducteur de cette histoire et a pris place dans les airs, tandis que les décors géants, les costumes et les jeux de lumière ont projetté les spectateurs dans un voyage entre passé et futur.

Plus d'une centaine de performeurs, acrobates, danseurs et circassiens ont transformé le stade en une gigantesque salle de spectacle, avec une scène de 2.800 m2. On y a vu de la danse, de la contorsion, du théâtre de gestes et l'influence des arts de la rue.

Stars américaines

Tous les yeux étaient tournés vers les stars. La cérémonie d'ouverture avait mis la barre très haut avec Lady Gaga, Aya Nakamura et le come-back final de Céline Dion sur la tour Eiffel.

Pour la clôture, Air et Phoenix, légendes de l'électro française très appréciées aux Etats-Unis, ont conclu le show de Thomas Jolly. Les attentes se sont concentrées aussi sur les quinze minutes confiées ensuite, comme c'est la tradition, aux organisateurs des prochains JO, à Los Angeles.

La cité des Anges a promis de mobiliser ses plus célèbres représentants, comme Tom Cruise, la plus casse-cou des superstars de Hollywood, qui a filmé certaines de ses plus mémorables courses-poursuites à Paris.

Outre la passation du drapeau olympique entre les maires de Paris et Los Angeles, plusieurs temps protocolaires ont été prévus: la remise des dernières médailles, une parade des athlètes, l'extinction de la flamme et la proclamation de la clôture des Jeux par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.

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