Mélody Johner, cavalière valdo-valaisanne
«Gamine, j'ai monté un poney au Cirque Knie et ne voulais plus descendre»

À Paris, la cavalière valdo-valaisanne Mélody Johner va participer à ses deuxième Jeux olympiques. Blick lui a posé 10 questions avant son départ pour la capitale française.
Publié: 29.07.2024 à 07:35 heures
Mélody Johner va participer à ses deuxièmes JO.
Photo: imago/Stefan Lafrentz
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Grégory BeaudJournaliste Blick
10 questions à tous les athlètes romands

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

1

Si tu devais décrire ton parcours sportif en trois mots, lesquels choisirais-tu?

Tardif, car mon parcours par rapport à celui de mes coéquipiers au concours complet a débuté plus tard. J'ai commencé en même temps qu'eux, mais j'avais 15 ans de plus. Passionnée. Il faut profondément l'être et je le suis. Avec le manège, je vis tous les jours avec les chevaux. Et... je dirais chanceuse. Je ne le dis pas dans le sens du hasard, mais dans le sens qu'il faut que les planètes s'alignent. Pas tout le monde peut se dire qu'il a eu la même. chance que moi même en travaillant beaucoup. Il faut toujours un peu de chance.

2

Quel est le premier souvenir que tu as de ton sport?

Le Cirque Knie (rires)! J'étais gamine et durant la pause on m'a emmené faire des tours sur poney. Je ne voulais pas redescendre. Ma mère a dû négocier pour que je redescende et nous étions au manège peu après. Dans ma famille, personne n'était ni de près ni de loin dans cet unvers.

3

Quel a été le moment le plus mémorable de ta carrière sportive jusqu’à présent?

C'est en lien avec les Jeux olympiques. Je dirais passer la ligne d'arrivée du saut d'obstacles à Tokyo en 2021 et savoir que j'étais qualifiée pour la grande finale. C'était une émotion terrible. Mais c'est paradoxal, car en même temps je peux avoir énormément de plaisir à monter un jeune cheval et parvenir à le faire progresser. Ce sont toujours de beaux moments. Bien sûr l'émotion est différente qu'aux JO, mais ce sont de beaux moments.

4

Quelle est ta première pensée quand tu te réveilles le matin avant une compétition?

«C'est maintenant. C'est aujourd'hui qu'il faut tout donner.»

5

As-tu une superstition, un rituel ou une habitude bizarre avant une compétition?

Je suis hyper superstitieuse. Mais pas maladivement. Si je gagne en concours avec un pantalon, je vais le garder le week-end prochain. J'aime bien, durant la reconnaissance du parcours, toucher les obstacles. Je sais que je pourrais avoir besoin d'un petit coup de pouce de leur part. Mais la plus grande superstition n'est pas en compétition. Je pense à Valentine Ray, ma groom à Tokyo, qui avait pour habitude de se toucher le nez à toutes les heures miroirs comme 10h10, 11h11 pour se porter chance. Elle a eu un gros accident en 2022 et a arrêté de monter à cheval. Mais à chaque heure miroir, je me touche le nez et ai toujours une pensée pour elle. Au manège, tout le monde fait ça (rires).

6

Quelle est la chose la plus étrange que tu vas mettre dans ta valise avant de partir pour les JO?

Je suis plutôt du style à oublier de prendre des choses, moi. Mais je pense que ce sera un livre... que je n'aurai sûrement pas le temps de lire.

7

Si tu pouvais donner un conseil à un jeune athlète qui rêve de participer aux Jeux olympiques, quel serait-il?

Il faut travailler et foncer.

8

Quel est ton endroit préféré dans ton canton et pourquoi?

J'adore me retrouver dans l'atmosphère des montagnes, qu'elles soient vaudoises ou valaisannes. Gamine, on allait beaucoup en montagne avec ma mère. Entendre les cloches des vaches, c'est une vraie paix qu'on n'a pas au bord de la mer. Je n'y vais pas beaucoup, mais je ressens cette émotion à chaque fois.

9

Si tu pouvais participer à une épreuve complètement différente de la tienne aux Jeux olympiques, laquelle choisirais-tu et pourquoi?

J'ai fait de la gym étant petite et j'aurais adoré être gymnaste. Ma carrière aurait par contre été plus courte (rires).

10

Quelle est la chose la plus surprenante que les gens ne savent pas sur toi?

Je peux être très drôle par moment même si j'ai souvent l'air très sérieuse.


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