Les Alpes françaises, qui ont lancé leur candidature l'été dernier en même temps que la Suisse – la Suède étant en lice depuis février – ont été retenues par le Comité international olympique pour l'organisation des JO d'hiver en 2030. Elles doivent désormais franchir plusieurs mois d'évaluation détaillée de leur dossier, de la carte des sites à l'héritage prévu, en passant par l'impact environnemental, le financement et le soutien politique.
Le projet, qui assure se baser sur 95% de sites existants, s'étend de Nice au Grand Bornand, distants de près de 500 km, avec un pôle ski alpin sur les sites de Courchevel-Méribel et de Val d'Isère, le ski de fond à La Clusaz, et un village olympique basé à Nice, tout comme les épreuves de patinage.
La Suisse écartée
Pour la Suisse, c'est un nouveau chapitre de candidatures olympiques ratées. Après avoir accueilli deux fois les Jeux d'hiver en 1928 et 1948 (les deux fois à St-Moritz), la Suisse a tenté à plusieurs reprises de présenter sa candidature au cours des dernières décennies, mais plusieurs d'entre elles ont échoué dans les urnes. Ce n'est pas le cas cette fois. Selon une étude de faisabilité, deux tiers de la population suisse sont favorables au projet actuel.
La Suisse n'a pas non plus été retenue pour l'année 2034, envisagée comme alternative. La candidature américaine de Salt Lake City est la seule à être retenue par le CIO.
Le rêve d'organiser des JO d'hiver en Suisse n'est toutefois pas totalement abandonné. Le CIO a accordé à la Suisse un droit de préférence pour 2038, au cas où elle se porterait à nouveau candidate. L'instance n'a pas précisé ce que cela signifiait exactement.
(ATS)