Julien Bonvin, athlète valaisan
«Je suis si tête en l'air que je pourrais oublier mes chaussures pour Paris»

À Paris, l'athlète valaisan Julien Bonvin va participer à ses premiers Jeux olympiques. Blick lui a posé 10 questions avant son départ pour la capitale française.
Publié: 05.08.2024 à 11:48 heures
Julien Bonvin va vivre sa grande première à Paris.
Photo: Getty Images
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Matthias DavetJournaliste Blick
10 questions à tous les athlètes romands

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

1

Si tu devais décrire ton parcours sportif en trois mots, lesquels choisirais-tu?

Ambitieux, plaisir et soutien. Je ne rêvais pas grand, mais quand on voit que je viens de Sierre, qu'on n'avait pas de stade, et que je devais me dire que j'allais du 400 m haies sur une piste de 100 m, c'est plutôt ambitieux. Mais j'ai toujours eu autant de plaisir, sinon j'en ferais à un moins haut niveau. Et dès que j'ai énoncé mes envies de grandes compétitions, comme aller aux JO, beaucoup de gens m'ont soutenu, qui ont cru en moi. À commencer par mon coach, qui est là depuis bientôt 10 ans.

2

Quel est le premier souvenir que tu as de ton sport?

J'ai commencé l'athlétisme assez tard. Mais mon premier souvenir, c'est une compétition UBS Kids Cup, où il fallait lancer de la balle. Là, à 13 ans, je rentre dans les meilleurs suisses de l'année. Le club m'a demandé si je voulais faire l'athlétisme. Et si on parle de mon premier souvenir de course à pied, ce serait la Course du Soleil de Sierre. On s'inscrit à l'école. Mais il y a deux grosses montées qui font trop mal. On se rappelle toujours de la douleur quand on passe devant. Surtout parce qu'on partait beaucoup trop vite.

3

Quel a été le moment le plus mémorable de ta carrière sportive jusqu'à présent?

Il y en a deux: la finale des Européens à Munich, par l'ampleur de l'événement et du fait que ce n'était pas attendu. Et la qualification aux Jeux olympiques lors des derniers championnats suisses. C'est la première fois que je passe sous les 49 secondes.

4

Quelle est ta première pensée quand tu te réveilles le matin avant une compétition?

C'est de savoir si j'ai des bonnes jambes ou pas – si elles sont échauffées. Tu sais à peu près musculairement comment tu te sens à chaque réveil.

5

As-tu une superstition, un rituel ou une habitude bizarre avant une compétition?

Même mon coach et ma famille ne le savent pas, mais j'enfile toujours ma première chaussure à droite, puis après la gauche. Et ensuite, je lace dans le même sens. Avant chaque course et chaque entraînement.

6

Quelle est la chose la plus étrange que tu vas mettre dans ta valise avant de partir pour les JO?

C'est un porte-clé que ma tante m'a offert il y a six mois. Elle m'a dit: «Tu le prendras quand tu iras aux JO.» Je le mettrai sur mon sac, pour exprimer ma réussite et le soutien de ces gens. Pour la petite histoire, ma tante avait raté les Jeux olympiques au tir il y a plusieurs années.

7

Si tu pouvais donner un conseil à un jeune athlète qui rêve de participer aux Jeux olympiques, quel serait-il?

Alors, je dois dire que je ne sais pas encore ce que c'est que des JO. Mais pour quelqu'un qui les vise, il faut croire en soi et se faire plaisir.

8

Quel est ton endroit préféré dans ton canton et pourquoi?

Sorebois, dans le val d'Anniviers. On y monte depuis Grimentz dans une télécabine. On arrive et il y a une vue incroyable sur les montagnes. J'y ai d'ailleurs amené quelqu'un de très important pour moi il n'y a pas longtemps.

9

Si tu pouvais participer à une épreuve complètement différente de la tienne aux Jeux olympiques, laquelle choisirais-tu et pourquoi?

Je dirais le surf. Pas parce que je suis fort, mais parce que j'adore. J'en ai fait il y a un an.

10

Quelle est la chose la plus surprenante que les gens ne savent pas sur toi?

Que je suis quelqu'un de tête en l'air. Je pourrais partir sans mes pointes à Paris. Il faut que je check 50 fois. Je suis déjà parti sans un dossard, sans mes chaussettes. Mais là, je vais faire super gaffe.

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