«Il y a deux jours», les autorités italiennes ont abandonné ce projet coûteux et décidé de rechercher «un site déjà existant et en fonctionnement», a expliqué Giovanni Malago lors de la 141e session du Comité international olympique (CIO) à Bombay.
La ville autrichienne d'Innsbruck, située à 400 kilomètres au nord-est de Milan et qui avait organisé les Jeux d'hiver en 1976, s'est déjà proposée il y a plusieurs semaines pour accueillir les épreuves de glisse.
«L'Autriche est un candidat potentiel et serait ravie de vous soutenir», a confirmé lundi Karl Stoss, président du comité olympique autrichien et membre du CIO, s'adressant à Giovanni Malago.
Toutes les solutions sont étudiées
Le dirigeant italien a confirmé travailler sur «un site hors d'Italie». «Nous étudions toutes les solutions possibles et analysons les alternatives avec le CIO et les fédérations internationales», a-t-il expliqué.
Mais un tel déplacement «aura un impact sur le fonctionnement et le budget du comité d'organisation», a-t-il averti, alors que les hôtes italiens tentent de rester dans leur budget initial de 1,5 milliard d'euros.
La piste de glisse est traditionnellement - avec les tremplins de saut à ski et l'anneau de patinage de vitesse - l'une des infrastructures les plus compliquées à ériger lors des Jeux d'hiver. Coûteuse à construire comme à entretenir, elle n'a qu'un faible intérêt pour la population locale.
Le CIO est content de la décision
Le CIO, qui privilégie le réemploi d'installations existantes, s'était d'emblée montré réticent à l'idée de construire un nouveau centre de glisse, et a salué le renoncement des autorités italiennes, une «décision responsable» selon la présidente de la commission de coordination Kristin Kloster Aasen. Les JO 2026 auraient pu se dérouler sur les installations de Bardonèche où avait été construit la piste de glisse pour les JO de Turin en 2006, mais celle-ci est à l'abandon depuis plusieurs années.
Les JO 2026 s'annoncent très éclatés géographiquement: outre la perspective d'épreuves de glisse en Autriche, les deux sites de ski alpin (Bormio et Cortina) sont distants de près de cinq heures de route.