La sélection du joueur de beach-volley Steven van de Velde pour les Jeux olympiques ne serait pas une chose particulièrement remarquable. S'il n'y avait pas le sombre passé du Néerlandais.
L'athlète olympique a fait de la prison il y a dix ans pour avoir violé un enfant. Steven Van de Velde a été condamné en 2014 à quatre ans de prison pour avoir abusé d'une fillette de 12 ans. Il est sorti de prison en 2017 et est désormais sélectionné pour les Jeux olympiques d'été à Paris (aux côtés de Matthew Immers).
De nombreuses discussions avec les institutions avant la convocation
La fédération néerlandaise de volley-ball soutient la sélection. «Nous connaissons l'histoire de Steven, déclare le directeur général Michel Everaert dans un communiqué sur le site Internet de la fédération. Nous avons longuement discuté avec le Comité national olympique, la FIVB et Van de Velde lui-même avant qu'il ne revienne au sport.»
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Steven Van de Velde a purgé sa peine et est depuis complètement réintégré dans la communauté du volley-ball néerlandais. Il prouve qu'il est un professionnel et un homme exemplaire, selon Michel Everaert.
«La plus grande erreur de ma vie»
Van de Velde lui-même s'est montré reconnaissant de cette deuxième chance. Il comprend que l'attention des médias internationaux soit attirée sur cette «période sombre» de sa vie. Grâce au soutien de sa famille, de ses amis et de ses coéquipiers, il a pu laisser derrière lui la «plus grande erreur» de sa jeune vie à l'époque, comme il le dit.
La fédération néerlandaise et le CNO ont déclaré que van de Velde était revenu au sport de haut niveau sur la base de leurs directives. Les experts ont estimé que la probabilité d'une récidive était «nulle». Van de Velde remplit toutes les conditions de qualification pour les Jeux olympiques et fait donc partie de l'équipe.
Le Comité international olympique a fait référence à la compétence du CNO néerlandais pour la nomination. Selon CNN, l'organisation américaine SafeSport s'est toutefois montrée «profondément préoccupée» par le fait qu'une personne condamnée pour abus sexuels sur mineurs puisse participer aux Jeux olympiques. Cela envoie un message dangereux.