En mai 2020, le club de la Vaudoise aréna a changé de mains. Un triumvirat composé de Gregory Finger, Zdenek Bakala et Petr Svoboda avait racheté le club à Ken Stickney. Les trois hommes détenaient respectivement 40, 40 et 20% des parts du Lausanne HC. Dans les prochaines semaines, le trio se transformera en binôme puisque Zdenek Bakala a reconsidéré son engagement sur les bords du Léman. S'il est toujours domicilié à Nyon, il est aujourd'hui davantage présent en Amérique du Nord.
Conséquence logique de ce changement, Zdenek Bakala se retire de l’actionnariat du club, comme confirmé par le club sur Twitter. Parmi les trois investisseurs, il est celui qui a le moins «mis les mains dans le cambouis». Là où Petr Svoboda est Directeur des Opérations Hockey et omniprésent en coulisses, Gregory Finger, lui, arpente les couloirs de la Vaudoise aréna avec assiduité. Zdenek Bakala? Il se dit qu'il a tellement peu fréquenté la patinoire vaudoise qu'il ne saurait pas en sortir. Dès lors son désengagement n'est pas une surprise.
Tensions avec Petr Svoboda?
Ce serait d'autant moins étonnant que le départ d'Alexandre Aellig de son rôle de CEO l'été passé laissait présager cette issue. En effet, l'éphémère homme fort du LHC est un proche de Zdenek Bakala. Selon nos informations, deux visions se sont opposées avant le départ d'Aellig. D'un côté Grégory Finger et son conseiller Petr Svoboda et de l'autre Zdenek Bakala et son assistant Alexandre Aellig.
Selon diverses indiscrétions en provenance de la Vaudoise aréna, les relations entre Zdenek Bakala et Petr Svoboda n'étaient pas au beau fixe. Fait pour le moins surprenant puisque c'est justement lui qui avait fait venir son compatriote dans l'actionnariat vaudois.
Le départ de Zdenek Bakala laisse donc le duo Finger/Svoboda en charge du club avec une majorité des actions pour le premier nommé. Financièrement, ce changement ne devrait pas fragiliser l'assise financière du Lausanne HC qui peut toujours compter sur un Finger très impliqué comme le prouve sa présence quasi religieuse aux rencontres des Lions. Mais au lieu de compter sur deux piliers extrêmement solides, le club lausannois n'en compte plus qu'un.